Journaliste (ex-Reuters-c'est mon pédigrée), auteure indépendante et grande voyageuse, je vis dans plusieurs langues et cultures. En dehors de l'écriture personnelle qui avance lentement, je suis consultante pour l'ONU et je forme des journalistes à l'international. Ce que j'aime le plus, après mes enfants, c'est de me retrouver dans un endroit inconnu avec un carnet et un stylo.
ROME-ANKARA - Italie-Turquie-France
J'ai commencé cette chronique de manière quotidienne le 12 mars 2020 lorsque le confinement a été imposé au niveau national en Italie, c'était ma façon de témoigner de cet évènement exceptionnel. De retour1…
à la normalité, je l'ai continuée sans grande régularité, partagée entre mon désir d'écrire et mes obligations familiales et professionnelles : cinq enfants qui grandissent dont les ainées partent à l'université, des contrats de consultante multipliés pour financer leurs études, des charges familiales plus lourdes, un autre changement de pays, et dans le peu de temps qui reste, des velléités à l'écriture. Cette année, j'ai quitté Rome pour Ankara avec une partie de ma famille. Cette chronique se poursuit ainsi, entre Ankara, l'Italie et tous les autres pays par lesquels je suis amenée à passer.
La planète incendiée, les forets parties en fumée, l'agriculture sans terre, les villes tentaculaires......Barjavel l'avait imaginé au milieu du 20ème siècle, un scénario pas si invraisemblable que cela
Rome souffre: trop de visiteurs, plus de résidents, la ville se vide de sa substance et devient un parc d'attraction géant ou un musée à ciel ouvert selon les interprétations. Petite chronique d'une résidente qui vit quotidiennement les méfaits du sur-tourisme dans la ville éternelle.