Échec de la politique économique et sociale menée, du pacte de responsabilité à la loi El Khomri, atteintes au socle démocratique et à l'équilibre des pouvoirs en France, incapacité à rassembler les Français et à consolider l'unité nationale face aux attentats, la non candidature de François Hollande est la conséquence logique du triple échec de son quinquennat.
Le procès de Pierre Alain Mannoni, à Nice, le 23 novembre 2016, à travers et au-delà de Pierre Alain, c'est un procès intenté à l'empathie, à la solidarité et à l'humanisme. En réalité, s'il y a des citoyens désobeisseurs dans les Alpes-Maritimes, c'est avant tout parce que l'Etat et le Conseil Départemental des Alpes-Maritimes n'assument pas leurs obligations légales.
Nice a connu un double traumatisme : le drame du 14 juillet 2016 et l'indignité de l'après 14 juillet. Nous devons penser Nice, penser le 14 juillet, entre meurtre de masse et djihadisme, et penser l'après 14 juillet, l'impossible minute de silence du 18 juillet, la libération de la parole raciste et la violence des polémiques incessantes. Nous devons penser Nice pour panser Nice, ensemble.
Derrière la petite phrase de Nicolas Sarkozy, "Dès que l'on devient français, nos ancêtres sont gaulois", se cache l'exigence d'assimilation d'une partie de la droite et désormais d'une partie de la gauche française. Or le discours assimilationniste, même sous couvert de "roman national", n'est autre qu'une forme de racisme et de xénophobie.
La Ville de Nice a récemment demandé à des associations utilisant la Maison des associations d'embaucher à leurs frais un agent de sécurité. Cette mesure entrave la vie associative et démocratique locale alors que les citoyens payent déjà des impôts locaux servant à sécuriser les bâtiments municipaux.
La plupart des terroristes ayant commis ou tenté de commettre des attentats sur le sol français ces dernières années sont passés par l’école de la République, étaient suivi par les services sociaux et par le renseignement français, et ont été détenu dans les prisons françaises. Très peu fréquentaient assidument les mosquées. Et que fait le gouvernement ? Il réforme l’islam de France…
La polémique sur le burkini n'en finit plus et apparaît comme un palliatif à notre impuissance collective à lutter contre le terrorisme.
Faute de solutions et d'actions probantes, la classe politique, soutenue par les médias, se focalise sur de faux problèmes, désigne des boucs émissaires, interdit pour donner l'apparence d'autorité dont doit se parer tout pouvoir pour ne pas paraître démuni.