C'est une crise humanitaire en plein Paris. Une crise qui se noie au beau milieu de l'information, devant chez nous. Des centaines de jeunes Tunisiens arrivés de Lampedusa sont en train de dépérir dans le square de la Porte de la Villette, sans aide, hormis celle de 2 ou 3 petites associations tunisiennes débordées.
L'un des six lycéens mis en examen pour rébellion et agression contre les forces de l'ordre, le 12 octobre à Fontainebleau, a maintenu devant le juge pour enfants avoir repoussé une grenade lacrymogène pour protéger un bébé dans une poussette. Les parents du bébé, Emmanuel et Myléna, racontent ce qu'ils ont vu et vécu lors de la dispersion de la manifestation lycéenne.
«Les jeunes gens de 15 à 16 ans ont été placés en garde à vue dans des conditions indécentes, menacés et humiliés par la police, leurs familles ne veulent pas laisser passer cette injustice et les pratiques dégradantes que leurs enfants ont subies»