Eudaimonia

Article publié le 3 février 2025

Il est des mots qui figent la pensée. « Immigré » est l’un d’entre eux. Le mot est absent du Code Pénal; il relève plutôt d’un usage statistique. L'immigré est pourtant à l'origine de nombreuses politiques publiques, souvent restrictives. Devenu marqueur social, il fait la une des journaux à sensation. Déconstruction d’un mythe

Le 6 janvier dernier, devant les ambassadeurs, le chef de l’état a esquissé une politique internationale guidée par une peur presque existentielle d’un monde devenu trop brutal pour la France. Une vision du monde dominée par des régimes autoritaires, devant lesquels la France n’aurait d’autre choix que de se réfugier derrière l’Europe.

Après des années de croissance, le budget de la transition énergétique en 2025 est réduit à 14 milliards d'euros, contre 40 milliards en 2024. Cette baisse marque la fin des mesures d'urgence, comme le bouclier tarifaire, et suscite des préoccupations concernant les engagements climatiques du pays.

La France semble, depuis trop longtemps, soumise aux grandes puissances, emprisonnée dans des alliances militaires et des logiques économiques qu’elle peine à maîtriser. "Ordonner le Monde", la nouvelle version du programme international de La France Insoumise (LFI), propose une rupture radicale : retrouver notre souveraineté et redéfinir un rôle autonome sur la scène mondiale.

Dans le tumulte médiatique et politique, certains mots, à force d’être détournés ou mal compris, finissent par nourrir les travers qu’ils étaient censés combattre. Le mot « racisé.e » en est un exemple frappant.

Pour pallier le déficit d'image des français.es d’Outremer et de celles et ceux de l’Étranger, leurs 38 député.e.s auraient intérêt à s'unir au sein d'une Union pour l'Égalité en Droit. Il s'agit de s’élever au-dessus des querelles partisanes. Et former à l’Assemblée Nationale un Groupe Politique des Français.es qui Agrandissent la France.

Le Conseil Constitutionnel vient juste de valider ses parrainages : Yannick Jadot sera officiellement le candidat de l'écologie politique à l’élection présidentielle en avril prochain. Le hic ? Il est le seul candidat à jouer la carte du rassemblement. Tous les autres ont un bouc émissaire à designer. Or cette polarisation est exigée par les médias des milliardaires subventionnés.

Norimitsu Onishi est le correspondant, basé à Paris, du New York Times depuis 2019. Aida Alami est une journaliste marocaine indépendante. Elle contribue régulièrement au New York Times, et son travail a également été publié par la New York Review of Books, le Financial Times et la BBC. Ensemble, ils ont écrit cet étonnant article dont je reproduis ici une traduction libre.

La primaire populaire a délivré son verdict. Il est basé sur les résultats que l’on trouve encore sur leur site. Pourtant à y regarder de plus près, le résultat du vote pourrait se révéler moins strict.