Nous sommes une organisation qui se construit en toute indépendance et en toute liberté, résolument anticapitaliste, internationaliste, antibureaucratique et démocratique. Un parti au service de toute1
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la population laborieuse et pauvre et de ses besoins immédiats, vitaux et fondamentaux. Un parti de femmes et d’hommes libres qui s’inscrit dans la continuité du combat séculaire pour libérer l’humanité des chaînes de l’exploitation et du joug de l’oppression.
La Commune - Pour un parti des travailleurs - membre du courant international Mouvement Socialiste des Travailleurs ( IVe Internationale)
Nous sommes tous plongés dans une situation explosive. Une situation qui commence à échapper au contrôle du Pouvoir. Ses explications, plus personne ne veut les entendre, en dehors de sa petite Cour des miracles. Les grèves se développent, tendent à se ramifier. La révolte étudiante gronde.
Les dirigeants CGT-Cheminots ont remis un rapport de 70 pages[1] au ministère. N’étant pour notre part ni experts, ni économistes, nous ne prétendons pas en saisir tous les tenants et aboutissants. En revanche, nous pouvons constater ce que ne dit pas ce rapport. Pas question par exemple de proposer le retour au Monopole public d’Etat des chemins de fer…
Sur les ondes, le ministre Bruno Le Maire chante : « face à la grève des cheminots, nous tiendrons ». Face à Macron, les cheminots veulent en découdre et ne se laisseront pas abuser par les scénarii de drôle de grève concocté par les chefs de la CFDT, même si les autres fédérations, pour l’instant, acquiescent à ces « modalités ».
« T’as un gouvernement qui te vole à tour de bras / Blâme pas le gouvernement mais débarrasse- toi en ! » chantait Robert Charlebois. Inutile de répéter chaque semaine que Macron « ose » annoncer telle ou telle réforme destructrice. Ces réformes sentent la naphtaline, voilà pas moins de 70 ans qu’elles sont « sur le métier ».
Les spéculations vont bon train (c’est le cas de le dire) sur le thème « y’aura-t-il ou non une grande grève des cheminots ? » Raymond Soubie, l’éternel conseiller social des gouvernements de droite n’y croit pas. L’ancien « général » de la CGT Cheminots, Didier Le reste, estime au contraire que « tous les ingrédients sont là ».
Des militants, des syndicalistes, se sentant comme impuissants face à la pluie de coups durs qui tombe sans cesse, se disent «Mais qu’est-ce qu’attendent les gens pour se révolter, pour bouger ? ». Certains renvoient l’image d’un peuple de moutons toujours prêts pour la tonte. Des gens, il y en a de toutes sortes et, d’ailleurs, nous en faisons partie.