Nous sommes une organisation qui se construit en toute indépendance et en toute liberté, résolument anticapitaliste, internationaliste, antibureaucratique et démocratique. Un parti au service de toute1
…
la population laborieuse et pauvre et de ses besoins immédiats, vitaux et fondamentaux. Un parti de femmes et d’hommes libres qui s’inscrit dans la continuité du combat séculaire pour libérer l’humanité des chaînes de l’exploitation et du joug de l’oppression.
La Commune - Pour un parti des travailleurs - membre du courant international Mouvement Socialiste des Travailleurs ( IVe Internationale)
A nos yeux, Mélenchon et son Etat-major ne sont pas dans le camp des exploités et des opprimés. Son attitude face aux récents événements qui ont secoué la Catalogne nous en donne la confirmation la plus nette : le « républicanisme » de JLM ne franchit pas les Pyrénées.
A nos yeux, Mélenchon est, avant tout, un produit de la crise politique généralisée, dans laquelle il se débat.
Dans notre dernière Lettre électronique, nous avons expliqué pourquoi, selon nous, la question de la rupture avec Macron était incontournable, dans la voie de la riposte à ses ordonnances, lois et décrets. Nous avons dit pourquoi nous pensons que la défense des hôpitaux mérite une action unie, une campagne nationale.
Nous n’avons sans doute pas besoin de rappeler que tout un monde nous sépare de Gérard Filoche, depuis fort longtemps.
Nous ne sommes cependant pas dupes du lynchage qu’il a subi à propos d’un tweet qui n’apparaît comme antisémite qu’en dernière instance et dont l’auteur ne connaissait pas « la source ».
Ce qui se passe en Catalogne depuis le 20 septembre est une révolution. En effet, deux pouvoirs s’y affrontent : celui de la Monarchie de la Couronne d’Espagne et celui de la République catalane en formation. Cela dépasse bien entendu les chefs « indépendantistes » et plus encore les soutiens du régime franquiste constitutionnel qui règne sur la péninsule ibérique.
La Catalogne est prise de révolution. Si nous nous en tenions à l’écume des choses, nous n’en dirions pas autant. Pourtant, une lutte pour le pouvoir est bel et bien engagée depuis plusieurs semaines par les masses. Sommes-nous en train de rêver ? Les tout derniers développements n’indiquent-ils pas une « reprise en main » ? Rien n’est moins sûr.
Ce vendredi 27 octobre, face aux menaces, aux emprisonnements, à l’occupation du pays par les forces de frappe du gouvernement Rajoy, le parlement catalan a proclamé l’indépendance de la nation catalane.
Les « discussions » entre les hauts dirigeants de la CGT et le gouvernement ne sont pas sans conséquences. Ainsi, Fabrice Angei, membre du bureau confédéral CGT, n’hésite plus à déclarer : « Ce n’est pas l’abrogation de la loi ou rien » 1 . Le gouvernement pourra donc se vanter d’avoir fait « reculer la CGT ». Sans aucun mérite, d’ailleurs. Martinez y était prédisposé.
La volonté du gouvernement de l’État Espagnol d’étrangler la Catalogne vient de franchir un nouveau palier puisque Rajoy, avec le soutien de Macron et Merkel (réaffirmé à Bruxelles le 19 octobre 1), entend destituer le gouvernement « régional » de la Catalogne et liquider les bribes d’autonomie octroyée au peuple catalan. Le Sénat d’Espagne est sommé de trancher dans 5 jours.