Après trente ans de silence de la gauche et trente ans de répétition des dogmes de droite, après trente ans de politiques de fragilisation de la société, de précarisation du monde de travail et de1
… sécurisation des liens humains, il n'y a rien d'étrange au fait que la majorité des Français n'a plus aucune confiance dans la politique. Les seuls à en profiter, en France comme partout en Europe, sont les partis populistes de droite. Cette recrudescence de la droite semble ne retrouver aucun obstacle dans son développement. Face à cette situation, nous pourrions simplement déclarer la faillite de la politique, rentrer chez nous, fermer les volets et espérer que nous serons épargnés de ce que l'avenir amènera. Certes les instituts sont majoritairement corrompus, certes les cimetières sont pavés de bonnes intentions, mais comme c'est dit, si on reste silencieux maintenant, on ne pourrait pas se plaindre quand ça sera à nous le tour que personne ne nous a défendu. La vote FN est encore aujourd'hui plutôt protestataire que vraiment réactionnaire. Cette colère peut encore être réorientée et diriger contre les vraies plaies et vers des vraies solutions. Pour cela, il faut qu'il y ait un mouvement populaire, décomplexé et progressiste – un mouvement politique où on aura enterré nos désaccords finalement mineurs vis-à-vis un avenir pire qu'on a connu. Cette édition appelle tout le monde à y participer.
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Pour un parti populaire et progressiste
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Édition Pour un parti populaire et progressiste
La forme et le contenu
Qu'il y ait un parti populaire, progressiste, indépendant et uni ! Et qu'il soit en capacité d'attirer le vote contestataire et de courber la droitisation de la politique !