Le monde change, le vent souffle et il peut nous porter loin. Mais, pour cela, nous devons enfin reprendre l’initiative et ne plus subir. Ne plus subir
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la droite, son discours et son agenda. Ne plus subir l’air du temps, la dictature de l’opinion et des médias. Ne plus subir les évolutions imposées par nos adversaires comme une fatalité insurmontable. Ne plus subir le temps comme un agent érosif de nos valeurs.
Nous nous caractérisons par notre volonté d’ancrage à gauche et de renouvellement du Parti Socialiste. Ancrage à gauche car, à l’heure où la crise financière met à jour les ravages du capitalisme financier, nous considérons que c’est la gauche qui incarne la modernité, loin du diktat libéral du « toujours moins d’Etat ».
Par Henri Emmanuelli. Oubliées les « sub-primes », la crise du système bancaire et du crédit, les errements très intéressés des acteurs financiers. Effacée la cupidité, les effets de leviers excessifs, la titrisation sans limite, les défaillances des régulateurs, les errements des agences de notation. Occultés les 700 000 milliards de dollar d'OTC, représentant douze fois le PIB mondial, qui se promènent dans les « darkpools », les plateformes parallèles et les paradis fiscaux n'ayant jamais cessés d'être prospères.
Par Un monde d'avance. Si la gauche revient au pouvoir en 2012, que doit-elle faire pour rompre avec la spirale libérale qui a dévalorisé le travail, en l’acculant à des exigences de rentabilité disproportionnées, des notions de court-terme et à une intensification insupportable…
Par Delphine Mayrargue, Secrétaire nationale adjointe du PS encharge du travail et de l'emploi, membre de la direction d'Un monde d'avance. Une fois séchées les larmes de circonstance suscitées par la mise en lumière des nombreuses situations de souffrance au travail, le gouvernement poursuit son œuvre de démantèlement du code du travail : laisser le salarié toujours plus seul, plus nu, plus fragile dans un monde toujours plus violent et plus injuste.
Colloque Un monde d'avance"À LA RECONQUETE DU TRAVAIL !"Mal-être, manque de sens, précarité… comment rompre avec l’actuelle idéologie managériale et renouer avec le progrès social ?Samedi 5 février 2011 – Paris- mairie du XIVeen partenariat avec Médiapart et la librairie Tropiques (14e)
Par Catherine Collombet, cadre dans le secteur public et David Cayla, maître de conférences en économie à l’université d’Angers. Début 2010, les partenaires sociaux commençaient à peine à négocier pour transposer un accord européen sur la souffrance et la violence au travail. Cet accord, qui date du 26 avril 2007, donnait pourtant trois ans aux pays de l'Union pour le mettre en œuvre. Malheureusement, il est à craindre que, dans l’urgence, les débats passent à côté de l’essentiel.