Le monde change, le vent souffle et il peut nous porter loin. Mais, pour cela, nous devons enfin reprendre l’initiative et ne plus subir. Ne plus subir1
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la droite, son discours et son agenda. Ne plus subir l’air du temps, la dictature de l’opinion et des médias. Ne plus subir les évolutions imposées par nos adversaires comme une fatalité insurmontable. Ne plus subir le temps comme un agent érosif de nos valeurs.
Nous nous caractérisons par notre volonté d’ancrage à gauche et de renouvellement du Parti Socialiste. Ancrage à gauche car, à l’heure où la crise financière met à jour les ravages du capitalisme financier, nous considérons que c’est la gauche qui incarne la modernité, loin du diktat libéral du « toujours moins d’Etat ».
En introduction au colloque «Convergences pour dépasser le libre-échange», organisé par Un monde d'avance le 10 avril 2010, Henri Emmanuelli aborde le thème des clauses de sauvegarde.
« Précarité énergétique »… encore une expression technocrate à souhait, qui édulcore une réalité sinistre et peu nouvelle pour celles et ceux qui la subissent. De quoi s’agit-il? Par Benoît Hamon, porte-parole du Parti socialiste.
On peut se réjouir de l’accord trouvé au Sommet européen en vue de venir en aide à la Grèce. Pour la première fois depuis le début de la crise, les Etats Membres font preuve de solidarité face à l’exubérance irrationnelle des marchés. Un mécanisme de soutien est mis en place pour soulager les contribuables grecs, mis sous pression. Par Liêm Hoang Ngoc, économiste, député européen.
Au cours des trente dernières années, il n’était de bon ton ni de dénoncer l’affaissement industriel de la France, ni de s’inquiéter du dumping social et fiscal qui érodait inexorablement notre appareil de production. Il était tout aussi inconvenant de souhaiter une assiette des cotisations sociales qui lui soit plus favorable (la valeur ajoutée plutôt que la masse salariale). Quant à regretter certaines privatisations au motif qu’elles allaient être synonymes d’évaporation c’était un comble de « ringardisme »… La mode, et donc abusivement la modernité, était toute entière consacrée aux services, à la société post-industrielle que l’on finira par sublimer, à l’occasion de la définition de la stratégie de Lisbonne, dans le concept vaste et vide « d’économie de l’intelligence » (les grandes innovations industrielles étant sans doute à classer dans l’économie de la bêtise !