À l'été 1968, deux enfants de treize et quinze ans parcourent seuls les États-Unis. Lorsqu'ils ne trouvent personne pour les loger, ils voyagent de nuit grâce à un abonnement aux bus Greyhound. Des1
…
chutes du Niagara à la frontière mexicaine, de l'Océan Pacifique à la Nouvelle Orléans ils font d'incroyables rencontres. Hébergés par un pathologiste à El Paso, un couple d'architectes à Berverly Hills, des hippies et le médecin des Black Panthers à San Francisco, des fascistes dans le Connecticut ou le patron de la Bourse de New York, des familles les accueillent lors d'un voyage initiatique où l'auteur découvrira sa passion pour la musique après avoir participé aux évènements de mai, deux mois plus tôt. Le journal de ce périple renvoie au passé qui a permis cette incroyable aventure comme à l'avenir qu'il suscitera. Une époque pleine de promesses se dessine avant que la réaction n'enterre les rêves de cette jeunesse qui pensait pouvoir réinventer le monde.
C'est mon second roman après "La corde à linge", édité par publie.net, après avoir été publié en épisodes sur mon blog. C'est le lieu d'un work in progress, le premier jet de ce qu'il sera sous sa forme numérique, puisqu'y seront ajoutés sons, musiques et films accompagnant le récit et les images fixes déjà présentes, avec évidemment relecture et réécriture lorsque nous serons arrivés au terme de ce long voyage. Son titre est également provisoire.
P.S. : le roman publié sur iPad par Les inéditeurs a été évidemment quelque peu remanié par rapport à ce work in progress, on le trouve avec les musiques et les films sur http://www.lesinediteurs.com/usa1968/
(Dimanche, pour orchestre de jazz)Il y a dix ans Agnès dansait avec Mattye Peters sur la scène du Théâtre de l'Étoile et Sidney Bechet les accompagnait en jouant tout seul Petite Fleur au soprano.
(il faudra probablement cliquer sur l'image fixe pour lancer le film)À l'aéroport de Saint-Louis où nous ferons escale, une ruche de verre de quelques mètres cubes sera remplie de fumeurs, mais on n'y verra que du feu, on ne distinguera personne, le brouillard de leurs cigarettes les avalera.
(Insolation, pour sons électroniques)Nous sommes fous. Descendre à pied par cette chaleur est totalement insensé. Nous avons failli en mourir, déshydratés. Avant midi, deux des Français rencontrés dans le car, Jean-Pierre et Serge, ainsi que l'Allemand Kai, sont remontés alors que nous avons continué à descendre. Inexorablement.