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La raison du plus grand nombre est toujours la meilleure : un équipementier s’apprêtait à remplir ses rayons d’un produit voilé. Des agités, en nombre, survinrent qui cherchaient querelle. Qui te rend si hardi de vouloir troubler notre laïcité…
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Le ventre est encore fécond d’où a surgi la bête immonde, le drame de Trèbes vient une fois de plus nous le rappeler. Ecrire en ces moments de douleur sur les explications du terrorisme (pas les excuses) en devient entreprise difficile, voire périlleux ; et pourtant, pour ne pas céder à la peur, nous sommes bien obligés de dépasser l’actualité.
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Trump l’a dit, d’autres, moins brutaux, plus enclins à la bienséance diplomatique le pensent et le déclinent avec les euphémismes de circonstance. Qu’a donc fait l’Afrique pour que ses fils occupent l’inconfortable siège du passager clandestin dans un monde ouvert aux esprits novateurs ? Et si le problème venait de nous, les Africains ?
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Le racisme, l'antisémitisme, l'islamophobie, « ça commence par des mots. Ça finit par des crachats, des coups, du sang », dit la campagne du gouvernement « Tous unis contre la haine ». Les mots de Laurence Rossignol, ministre de la famille, sur le Nègre, l'esclave et la femme voilée sonnent le tocsin du pompier pyromane.
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Ombre et lumière, monde musulman et Occident : comment sortir des cloisons binaires ? Si l'islam n'est pas une théocratie, et si l'islam laïque est un non-sens, à quel saint se vouer pour que l'évocation de l'islam des uns et de la laïcité des autres cesse de semer le vent ? Un retour aux sources et aux principes fondateurs pour une évolution émergente continûment créatrice.
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L’hédoniste solaire, le philosophe populaire, Michel Onfray pense l’islam. Pour lui, antisémitisme, éloge de la tuerie, phallocratie, misogynie… sont les marques de fabrique du Coran. Populisme intellectuel, islamologie de comptoir... Comment s'étonner, dès lors, qu'il devienne la coqueluche de Daech et de l’extrême droite.
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Après le vent de panique suscité par la déferlante vague Bleu Marine, méditons un peu. Arrêtons-nous un instant sur ce phénomène que l’on a vu et entendu venir de loin. Les marches du Front, mises en perspective, sur une durée significative, avec le social et/ou sociétal, l’économie, la politique et cette angoissante peur de l’autre, témoignent d'une énergie activatrice encore très étincelante.
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De la droitisation de la société française aux réactions sur la question de l’identité nationale, le Front national agit comme un catalyseur, et la déchéance de la nationalité n'en est que corollaire. "Plutôt que français, disait Tzvetan Todorov, je me sens parfois l’habitant d’une seule ville, voire d’un quartier ; d’autres fois, au contraire, celui d’un continent européen tout entier [...]."