Lettres d'Italie, de Picardie et d'ailleurs

Sauf à Calais où la municipalité, dans sa grande mansuétude et son humanité débordante, sait veiller à ton bien-être

Le trafic ferroviaire a été paralysé par une grève ce jeudi 2 mars en Grèce où les manifestations de colère se multiplient deux jours après la collision frontale meurtrière entre deux trains, malgré le mea culpa du gouvernement qui a reconnu des défaillances « chroniques » dans les chemins de fer.

Pendant 18 mois, le photojournaliste Louis Witter s'est installé à Calais pour raconter le quotidien des exilés à la frontière franco-britannique. Il raconte comment les forces de l'ordre détruisent quasi quotidiennement les campements de fortune dans son livre La Battue.

Les mêmes images qu'il y a dix ans, Lampedusa, octobre 2013. Combien de morts, combien de disparus en mer entre ces deux moments de recueillement organisés ?

Les drames se suivent et se ressemblent en Méditerranée. Une soixantaine de migrants ont péri, dimanche 26 février, dans le naufrage de leur embarcation en Méditerranée près de la ville italienne de Crotone, en Calabre (sud du pays).

Les victimes innocentes se succèdent depuis des décennies et malheureusement rien ne change... Pratiquement plus personne ne s'émeut devant pareille scène... Certains s'habituent à tout, même à la mort d'une fillette échouée sur une plage. Pas moi

Elle a la réputation d'être un des endroits les plus «hantés» au monde. Située dans la lagune vénète, cette petite île est pourtant défendue depuis près d'une décennie par une association de citoyens, qui veut éviter qu'elle ne soit vendue par l'État italien.

"Dans ces pages, je réunis des histoires extrêmes de parents et d'enfants. J'en suis à moitié étranger : n'étant pas père, je suis resté nécessairement fils." Telle est la préface du dernier livre d'Erri Luca,"Grandeur nature" (Gallimard).

Le photographe et journaliste Louis Witter a passé plusieurs années à raconter le quotidien des exilés de Calais. Le 3 février, il a publié un livre, "La Battue", dans lequel il revient en particulier sur la politique du "zéro point de fixation" et le "harcèlement" policier.

le sénateur Hervé Marseille, et quelques jours après la journaliste Anna Cabana, ont accusé les députés de la France Insoumise de transformer l’Assemblée en « camp de Gitans