Enseignant-Chercheur, Juriste et Politologue, consultant, Membre de l'Association Française de Droit Constitutionnel, Membre-Expert de l'Institut International de Droit d'Expression et d'Inspiration Françaises (1997-2024)
Limoges - France
Dans la perspective de plus d'implication des patriotes et des républicains dans la vie politique congolaise, en vue de bouter Sassou Nguesso et son odieux, suranné et criminel système politique, qui règne depuis bientôt quarante ans, place désormais à la pédagogie et à des propositions concrètes pour cela. C'est à cela que participe cette interview...
Cinquante jours après sa dernière mise en scène électorale qui l'a consacrée président de la République, Sassou Nguesso a nommé son nouveau Premier ministre le 12 mai, un ancien membre du gouvernement depuis dix ans, dont le profil interroge, intrigue même, face au contexte socio-politique et économique foncièrement préoccupant...
La disparition brutale du maréchal-président tchadien Idriss Deby Ithno, suivie par la dissolution quasi immédiate des grandes institutions du pays et de la Constitution, mais surtout de l'adoubement sans réserve par le pouvoir français du nouveau pouvoir clairement putschiste, dans un pays et une sous-région qui sont tout sauf des zones de démocratie, susciteront plus de désordre que la stabilité
Comme quasiment toutes les consultations électorales organisées par Sassou-Nguesso depuis son retour criminel et sanglant au pouvoir en 1997, la présidentielle de ce 21 mars, très critiquée par l'épiscopat national et d'autres forces sociales et politiques, s'est déroulée dans la confusion, avec la mort du principal candidat-opposant, tombé gravement malade deux jours auparavant, le jour du vote.
A la veille d'une nouvelle, d'une énième farce électorale au Congo-Brazzaville, empêtré dans une profonde crise économique, et où Sassou-Nguesso, revenu au pouvoir à la suite d'un sanglant coup d'État en 1997, règne depuis 36 ans cumulés, cette interview essaie de répondre aux enjeux électoraux qui se posent...
Avec la nomination, ce lundi 15 février, du nouveau Premier ministre, plusieurs observateurs y voient "le pari réussi" du président Tshisekedi, puisqu'intervenant à la suite d'un feuilleton de crise qui a entraîné la destitution des présidents des deux chambres et du précédent Premier ministre, tous pro-Kabila. Pas du tout évident tout de même, à l'analyse...
L'Afrique centrale, les deux Congo en l'occurrence, n'en finit pas avec ses luttes de pouvoir. Alors que dans les deux pays, les plaies d'hier sont loin d'être cicatrisées, Sassou Nguesso, trente-cinq au pouvoir, qui semble en bout de course et Tshisekedi, qui y a accédé de façon insolite il y a moins de deux ans mais semble déjà saturé, se sont retrouvés pour la recherche de la potion du bonheur