Par Félix Tréguer
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Initialement publié sur We The Net.Le « Grand Jury » mis en place l’an dernier par le ministère de la Justice américain, suite à la révélation des câbles diplomatiques par WikiLeaks, aurait bel et bien inculpé Julian Assange, sur le terrain de l’espionnage1.
Le droit de l’Internet est un droit récent, en partie fondé sur de vieux principes applicables aux médias traditionnels. Mais en réalité, c’est encore un droit mouvant, constamment modifié par le législateur et les juges, contraints d’ajuster des règles mal définies à un environnement numérique en perpétuelle évolution1.
Après une série de posts sur l'influence de l'État sur les médias traditionnels, intéressons-nous maintenant aux conditions économiques présidant à la production de l'information, qui excluent de fait un grand nombre de personnes.
Le texte d'Emmanuel Cauvin paru cet hiver dans la revue Débat ( Quelles lois pour le numérique ? »,. Le Débat, vol. 163, n° 1, p. 16.) est un texte important, qui se penche sur les rapports entre Internet et le droit.
Et si les internautes devenaient un peu plus que de simples utilisateurs ? En se voyant offrir la possibilité d’investir les fréquences hertziennes, ils pourraient être des fournisseurs, non seulement de contenus, mais également d’accès. Nous serions alors bien plus que des consommateurs, et Internet verrait son caractère acentré et multipolaire préservé.
Après un premier post sur la censure de la presse au XIXè siècle, intéressons nous maintenant au contrôle politique des moyens de communication de masse qui ont marqué le XXème sicèle: la radio et la télévision...
Si l'on souhaite mesurer la contribution d'Internet aux systèmes politiques, il importe de comprendre dans quel environnement informationnel celui-ci surgit.