
Florian Gaité
Professeur de philosophie de l'art (ESAAix), chercheur (Paris 1), critique d'arts et syndicaliste (Snéad-CGT)
Marseille - France
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Conte nuisible : Marion Zurbach ou la métamorphose d'un grand rat de l'opéra
Accueillie en résidence à SOMA, singulier lieu de prospective et d’expérimentation marseillais, Marion Zurbach opère une révolution artistique personnelle. Atteinte d’une polyarthrite rhumatoïde, elle s’arrache aux diktats du corps domestiqué du ballet et se range du côté des rats, mais plus des petits : une invalidité joyeuse et puissante vaut mieux que la validation de l’opéra. -
Choisir (gaiement) sa déception
Bien sûr Mélenchon me décevrait s’il était élu, mais ça n’est pas une raison pour ne pas voter pour lui. -
« Dispak Dispac'h » de Patricia Allio : circulez, y'a tout à voir
"Dispak Dispac'h", Patricia Allio, théâtre, 2h30, création 2021 au Théâtre National de Bretagne de Rennes. Crédit Photo: Emmanuel Valette
Mercredi, alors que la situation à la frontière biélorusse s’embrase, j'assiste au spectacle documentaire de Patricia Allio sur les migrations et la crise de l’hospitalité. J’en sors ému, piqué au vif, plus conscient. Depuis, les paroles les plus crasses se déversent sur les plateaux TV, preuve de plus, s'il en fallait, que les fantasmes autour de la migration engendrent des monstres. -
Oeil pour oeil
On nous a tellement dit d'aller nous faire voir qu'on a fini par se montrer. Parce que le partage du visible est une lutte des classes. Parce que la discrétion est la valeur des oppressions intériorisées. Parce qu'il y a ceux qui veulent ouvrir les yeux et ceux qui préfèrent éborgner. Un court texte à paraître le 26 septembre dans « On est là » de Serge d'Ignazio, photographe-ouvrier. -
Covid-19: Vacataires dans les fraises et «rémunérations accessoires» à l’Université
Ce n'est pas forcément le moment de la ramener, sa fraise, pour se plaindre de questions pécuniaires, mais l'histoire est révélatrice de la nécessité de penser la casse du service public français dans son ensemble, et du mépris du gouvernement à l’égard des « petites mains » qui le font fonctionner, même (et surtout) en pleine crise sanitaire.