Coup d'arrêt sur les politiques de libéralisation du secteur de l'énergie ? La proposition de loi de Philippe Brun (PS) adoptée en 1ère lecture marque un retournement de veste généralisé dans la classe politique, en enjambant la case autocritique. Pourtant, cette loi règle beaucoup et pas grand-chose à la fois.
Ce billet reproduit l'article publié dans la revue Les cahiers de l'Atelier (n°559) où je témoignais de mon expérience militante à la CGT. Je m'interrogeais sur la capacité à être en phase avec les revendications du salariat et celle des structures syndicales à proposer des réponses à ces préoccupations.
Politiques, éditorialistes, journalistes écrivent abondamment ces dernières semaines sur le projet Hercule, visant à scinder EDF. Si l'on peut déplorer leur atterrissage « tardif » sur un dossier qui existe depuis deux ans, il reste à s'interroger sur le fond : pourquoi ce projet ? A qui la faute ? La France, EDF, l’Europe ? Trouver un bouc-émissaire est-il pertinent ? Faisons le point.
Quand l’on parle d’EDF, on évoque souvent sa dette avec des batailles de chiffres : plus il y a de milliards, plus cela génère de l’émoi, et l'aversion à tout investissement. Cette peur est issue d’une méconnaissance du modèle économique de l'électricité, mais aussi la conséquence d’une financiarisation qui limite la visibilité. Démystifions ce sujet, en prenant appui sur l’expérience passée.
Les offres de fourniture à tarif indexé sur le marché de gros de l'électricité commencent à se développer en France. Derrière la promesse, des risques certains pour le consommateur. Une démonstration chiffrée à partir de l'exemple de "Méga énergie".
Le gouvernement envisage de remplacer l'ARENH par un "corridor" (prix plancher-prix plafond) entrainant de fait une recomposition totale du marché de l'électricité et la scission d'EDF (Hercule). Ce projet de nouvelle régulation du nucléaire fait l'objet d'une consultation du public à laquelle tout citoyen peut répondre. Voici la réponse que j'ai adressée au Ministère ce 23 février 2020.
Après avoir lu avec attention l’article « Nucléaire : l’inquiétante obstination d’EDF », paru dans le dernier numéro d’Alternatives Économiques, et des échanges sur Twitter avec la rédaction, il semble important d'apporter au débat des réponses, des précisions, des éléments de contexte sur EDF, sa dette, ses recettes et ses programmes industriels en cours tels que le "Grand carénage"