Réforme dite de " structure ", le projet des nationalisations est évidemment au cœur du débat électoral. Les nationalisations annoncent-elles le changement de société ou bien le renouveau d'un secteur public simplement élargi ? Sont-elles porteuses d'un projet social audacieux ou se limitent-elles à banaliser les excroissances difformes d'un capitalisme sauvage ?
- Le Monde, Jacqueline Grapin, 20 mai 1975. -
C'est par un envoi de roses (que l'on devine rouges) que commence le livre de François Morin " la Structure financière du capitalisme français "
Le combat qu'il faut mener contre la dangerosité de la valeur actionnariale, le grand cancer, tapi au sein de l'économie mondiale cette tumeur justifie la suppression des places financières dans leur fonctionnement actuel.
Parmi les nombreux essais et analyses de la crise actuelle, le livre de François Morinnous propose une analyse exhaustive et originale. Partant de là , F Morin ouvre des voies qui pourraient conduire à la nouvelle utopie : un monde sans Wall Stree
Alors que le gouvernement se propose de revoir la définition juridique des sociétés, vieille de 200 ans, pourquoi ne pas saisir l’opportunité donner un statut à l'entreprise afin de mettre sur un même pied d’égalité économique, l’objectif de la valorisation des capitaux et l’objectif de valorisation des forces de travail, interroge l'économiste François Morin ?
François Morin, professeur émérite, ancien directeur du Laboratoire d’étude et de recherche sur l’économie, les politiques et les systèmes sociaux (Lereps, Toulouse 1), salue en son ancien collègue et ami « un visionnaire des impasses actuelles de nos sociétés développées et de leurs logiciels intellectuels »
Entretien du 15 juillet 2015 - « 28 banques gouvernent le monde », accuse François Morin. Revenant sur le pouvoir de cet oligopole mondial, l’économiste propose d’abattre cette hydre et de redonner le pouvoir de la monnaie aux États.