Le blog de HEDY BELHASSINE

Carte postale d'une petite ville de province oubliée

Sur l'atlas du monde post-Coronavirus, la Tunisie est au vert. La Covid-19 n'a fait que 45 victimes, soit moins de 4 décès par million d'habitants. En France, c'est 407 par million d'habitants (Johns Hopkins & Banque Mondiale). Comparaison n'est pas raison. Mais pour ne pas être allé se confiner dans leur pays, 400 Tunisiens seraient morts sur le sol français.

La débâcle sanitaire mondiale a exacerbé la guerre froide entre les Etats Unis et la Chine. Donald Trump alimente au goutte-à-goutte la thèse du complot. Pékin est ouvertement accusé d'incompétence et mystérieusement soupçonné du pire. Pendant ce temps, Paris traine ses propres savants dans la boue...

Sur la route de la santé de la soie du marxisme-léninisme triomphant, l'intelligence artificielle sera le genre humain.

Le scénario du patient zéro, bombe bactériologique à l'échelle planétaire, a été maintes fois étudié.

Quand un représentant de la Nation française érige la haine de la Tunisie en politique parlementaire au service d'Israël.

Le bilan agréablement surprenant d'un apprenti Président à Carthage

Lina, fille de la révolution tunisienne n'est plus.

"Si Tripoli tombe, Tunis et Alger suivront" La prédiction menaçante du ministre libyen parait exagérée. Pourtant, les vainqueurs et leurs commanditaires seront tentés de ne pas s'arrêter en si bon chemin. Ils chercheront à dominer le pétrole saharien et à punir le géniteur du Printemps arabe. Tunisiens et Algériens de sont pas dupes. Ils font front commun.

Au terme d'une campagne électorale tumultueuse, l'avenir politique des Tunisiens ne s'est pas éclairci pour autant. Le quotidien du citoyen est de plus en plus tributaire de la Libye. Depuis 2011, un marché commun de l'économie de guerre s'est installé entre le modèle vertueux et le contre exemple des printemps arabes.