Vous avez dit : "Justice"

Il y a vraiment lieu de s’interroger sur le fonctionnement de la justice française…

Les séquelles d’une irradiation provoquée par l’arme nucléaire doivent-elles être considérées comme des blessures ou comme des maladies ?

Voici comment s’est déroulée l’audience du 7 avril 2015 devant la Cour Régionale des Pensions Militaires de la Cour d’Appel de Versailles.

Après avoir été victime des essais nucléaires français, je suis victime de la justice française !

Cela fait bientôt un an que des Lanceurs d'alertes, s'étant connus sur MEDIAPART, demandent à Géraldine DELACROIX et à Edwy PLENEL de pouvoir s’exprimer dans une Edition Participative.

L’exception d’incompétence, soulevée lors de l’audience du 2 décembre 2014, par Monsieur Alban CHAIX, le Président de la Cour Régionale des Pensions de Versailles, illustre parfaitement la façon dont l’Armée et la Justice jouent avec le Droit pour gagner du temps.

Lors de l'audience du 2 décembre, prétextant une "exception d'incompétence", le Président de la Cour Régionale des Pensions Militaires de Versailles nous a annoncé que sa Cour ne jugerait pas mon affaire. Le lendemain, sa Greffière m'a indiqué qu'il n'était pas prévu de diffuser de compte-rendu. Le 4 décembre je lui ai adressé un fax pour lui demander de confirmer sa décision par écrit.

La Justice est de plus en plus surprenante. Voici comment s’est déroulée l’audience du 2 décembre 2014 à la Cour d’Appel de Versailles.

Mardi prochain, le 2 décembre 2014, je suis convoqué à 14 heures, pour une audience collégiale à la Cour d’Appel de VERSAILLES devant la Cour Régionale des Pensions Militaires. Cette longue procédure, qui dure depuis plus de 11 ans, va donc toucher à sa fin…

La Justice française est particulièrement lente puisque cela fait plus de 11 ans que la 1ère procédure est engagée. La Justice est également imprévisible. Soudain, elle s’emballe. La même semaine, j’ai reçu 3 lettres recommandées, une pour chacune des procédures !