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Le blog de Jed_B
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- suivie par 14 abonnés Ubu Geek : pouvoir et surveillance sur internet
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Articles d'éditions
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Édition Minorités en tous genres
Parution: «Chanson française et immigration»
Couverture du n°12-1
Si la France est une terre d'immigration, peut-on en dire autant de la variété ? Ce numéro de Volume ! la revue des musiques populaires vise à retracer les parcours d'artistes d'origine étrangère en France, entre ceux qui ont intégré le patrimoine de la chanson française, et ceux qui ont marqué leur communauté en chantant l'exil. -
Édition Minorités en tous genres
Volume ! la revue des musiques populaires - nouveau numéro 8 : 2 : Sex Sells, Blackness too?
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Édition Minorités en tous genres
Peut-on parler de musique noire?
Je vous propose - en avant-première exclusive ! - l'introduction d'Emmanuel Parent, docteur en anthropologie à l'EHESS (sous la direction de nul autre que Jean Jamin), au dernier numéro de la revue Volume ! La revue des musiques populaires, -
Édition Minorités en tous genres
Peut-on parler de musique noire ?
Les éditions Mélanie Seteun et les laboratoires ADES et CEAN présentent: peut-on parler de musique noire ? Colloque scientifique, les 12 & 13 avril, à Bordeaux. -
Édition Minorités en tous genres
Rebel With the Wrong Cause : Albert Ayler et la signification du free jazz en France
Je vous propose ici une version « courte » d’un article qui vient d’être publié dans l’excellente – mais trop méconnue – revue de sciences sociales consacrée aux musiques populaires, Volume ! des éditions Mélanie Seteun. Il traite de la figure d’Albert Ayler, et de ses représentations en France dans les années 1960, entre son service militaire à Orléans et ses concerts mythiques à Saint Paul de Vence. -
Édition Ubu Geek : pouvoir et surveillance sur internet
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Édition Ubu Geek : pouvoir et surveillance sur internet
II. L'Inquiétude du Giggling Google Geek
II. L’inquiétude du Giggling Google Geek « Castigat ridendo geekes. » L’idéal d’une créativité ludique geek, d’une touche de fantaisie un tantinet lourdaude venant chatouiller l’esprit de sérieux pour stimuler l’innovation, trouve dans l’iconographie google un équilibre exquis. On le retrouve par exemple dans la négligence avec laquelle, dans une chambre d'étudiant reconstituée, Larry et Sergey laissent traîner autour de l’ordinateur-totem un bordel savamment orchestré pour la photographie : une corbeille renversée, des restes de pizza, une vieille console de jeu (manquent la peluche, le dvd gore et la revue érotique)… Évidemment, dans cette mise en scène, il y a les signes traditionnels du rêve américain : deux étudiants, « partis de rien », négligeant toute reconnaissance académique (ils ont tous deux laissé tomber leur doctorat en cours de route, à la Stanford University), ont fait leurs premiers pas vers la fortune dans l’inconfort d’une étroite chambre universitaire – une variante du mythe du « geekintosh grunge garage ». -
Édition Ubu Geek : pouvoir et surveillance sur internet
I. La Parabole du Geek Emperor
Ubu Geek Prélude Chers lecteurs, qui prodiguerez à ce nouveau blog toute votre affection, et lui offrirez votre précieux temps, vos riches commentaires, et, grâce au formidable système du suffrage universel en ligne, un bon score, une place de choix à la une de Mediapart… Et parmi vous, d'avance, un grand merci aux spammeurs éclectiques, qui introduiront gratuitement et en finesse ce qu’il faut de malice lubrique pour égayer le ramassis morose de vociférations politiques que tout un chacun peut y prévoir. Chers camarades de Mediapart, malgré une popularité qui vous donnerait le vertige et que je ne saurais partager (pour votre propre bien), je ne snoberai pas les demandes de contact, c'est promis ! Chers TOUS, je me dois d’inaugurer ce cycle sur "l’Empire Geek" par l’aveu d’une faiblesse. Lorsque, animé de cet enthousiasme féroce qu’éprouve tout David en herbe s’attaquant au Goliath de son temps, je fis quelques pas timides pour débroussailler le terrain d’une petite enquête sur Google avant de plonger dans la gueule du loup, j’étais prêt à découvrir de méchants capitalistes en haut-de-forme et aux mœurs glacés, assoiffés de web-$ et de web-€, exploitant des employés par centaines de milliers dans des usines aseptisées, à la lumière aveuglante et aux cadences infernales, rythmées par le cliquetis obsédant des claviers, sous la surveillance de contremaîtres invisibles, la discipline régnant non par le fouet, mais par la webcam… Je voyais déjà le complexe internautico-industriel parfaitement intégré à la machine gouvernementale américaine !