Invités à participer au faux "grand débat" d'Emmanuel Macron après le mouvement des gilets jaunes, les jeunes du lycée forestier de Velet et leurs enseignants se mobilisent depuis quelques mois contre la fermeture de leur établissement. Cette menace de fermeture est une erreur historique à Etang-sur-Arroux où l'extrême droite est arrivée largement en tête aux élections législatives de 2024.
L'arrivée au pouvoir de l'extrême droite ébranlerait les fondements de l'enseignement agricole, de l'accueil des populations vulnérables et allophones en passant par l'éducation socioculturelle et l'agroécologie. Elle accélérerait la crise des métiers agricoles et marquerait une rupture de valeurs, y compris celles défendues par le privé inscrit dans la tradition d'accueil du catholicisme social.
L'écopâturage ouvre la voie à l'expansion du rôle de l'enseignement agricole qui formera les bergers urbains et ruraux à la gestion des troupeaux et des espaces. Ces bergers participeront aussi à la formation des habitants à une nouvelle relation avec les animaux, produite par la cohabitation dans les espaces et à la réflexion concernant les mobilités et la place des piétons.
Un an après la manifestation du 25 mars 2023 contre les mégabassines, La Dispute publie une série de témoignages et de portraits de jeunes militant.es.
De grands joueurs de rugby sont passés par l'enseignement agricole. Quels sont les liens entre ce sport et les lycées agricoles ? En quoi les sections sportives nous invitent-elles à repenser les scolarités des élèves ? Ce billet se propose de lancer des pistes de réflexion.
Alors que les agriculteurs ont entamé une mobilisation faisant l’objet d’un large traitement médiatique, un autre mouvement social bien plus invisible se fait jour dans les lycées agricoles publics.