La Sellette

Chroniques de la violence judiciaire

Sa biographie
La Sellette s’intéresse à la justice pénale ordinaire, telle qu’elle se pratique quotidiennement dans les tribunaux. Ce qu’on appelle parfois la « petite justice », celle qui, loin des cours d’assises et des procès médiatiques, ne s’applique qu’à des affaires peu spectaculaires, pour lesquelles chaque1 jour des dizaines de personnes sont jugées et condamnées en moins de trente minutes, puis emprisonnées le soir même. Retrouvez toutes nos chroniques, nos articles thématiques, et nos podcasts sur LaSellette.org.
Son blog
64 abonnés Le blog de La Sellette
Voir tous
  • Chronique d’audience – Elle reste responsable

    Par
    Le procureur reconnaît que la « décompensation psychotique » évoquée dans l'expertise psy semble désigner quelque chose de grave. Mais il note surtout que, pour l’expert, la prévenue reste responsable de ses actes. Ce qui veut dire qu'on peut l’envoyer en prison.
  • Chronique d’audience – Protéger les consommateurs

    Par
    Pour le procureur, la justice a fait tout ce qu’elle a pu pour le prévenu : « On a tenté de l’épauler : trois sursis, des travaux d’intérêt généraux. Ça a été des échecs… La prison va s’ouvrir pour Monsieur. Cela protégera les consommateurs. »
  • Podcast – L’association de malfaiteurs terroriste : un procès d’intention

    Par
    Entretien avec B., condamné au côté de six autres personnes pour association de malfaiteurs terroriste dans l’affaire dite du 8 décembre. Si le parquet lui-même a reconnu qu’il n’y avait pas « la preuve d’un projet abouti », la justice a condamné « une intention » de s’attaquer aux forces de l’ordre. On s’interroge sur cette justice préventive qui condamne avant la commission des faits.
  • Podcast – Comment les États répriment, entretien avec Vanessa Codaccioni

    Par
    Vanessa Codaccioni travaille depuis vingt ans sur la justice pénale, la criminalité et la répression. Elle présente ici son dernier livre, « Comment les États répriment. Une courte histoire du pouvoir de punir ».
  • Chronique d’audience – L’intérêt des allocataires

    Par
    Le prévenu a insulté et menacé par téléphone sa conseillère France Travail à propos du remboursement d’un trop-perçu. Le procureur demande 6 mois de prison avec mandat de dépôt : après tout, « comme le prévenu le dit lui-même, il a du mal à gérer sa colère ».