On peut trouver les pires défauts à LFI et son leader emblématique, décriés à longueur d'antenne par une classe politique aux abois, plus par peur de son idéologie politique que pour leurs défauts supposés.
Quand les institutions d'un pays démocratique rendent possible la dérive politique d'un homme seul contre tous, c'est qu'elles ne sont plus adaptées, si tant est qu'elles l'aient déjà été, et qu'il faut urgemment les faire évoluer pour prévenir une récidive préjudiciable.
Le scénario est plié. Dans ce biopic, le personnage central et l'acteur principal se confondent. Les figurants institutionnels sont identifiés. La musique sera une reprise. Les repérages sont effectués, centrés sur le palais présidentiel et le palais bourbon. Reste à trouver le second rôle...
« Croyez bien que je fais tous les efforts (...) pour aboutir à la meilleure solution pour le pays », suivi d'un « Je parlerai aux Français en temps voulu et dans le bon cadre »
On se souvient du fringuant Macron de la campagne 2017, candidat adulé des milieux économiques, des professions libérales, commerçantes, et autres CSP++, qui triomphait dans des meetings survoltés, en hurlant l'imminensce d'un véritable projet commun pour la France, qui relèguerait dans la nuit de l'histoire les idéologies et les hommes politiques poussiéreux.