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Le Soupirail

  • Une ode au néolibéralisme nommée "Jean-Philippe"

    Par | 1 recommandé
    Dimanche dernier, je le confesse, j'ai fait partie des télespectateurs qui ont offert leur temps de cerveau disponible à TF1 dans l'espoir d'échapper, devant Jean-Philippe (1), à un quotidien mal enchanté. Sans doute parce que Johnny est une de ces mythologies nationales qui m'exaspèrent (pas tapé, pas tapé, promis, je ne le dirai plus...), je croyais trouver dans l'imagination d'un monde-sans-lui, une pincée de magie réconfortante. Naïf, trop naïf... C'est exactement l'effet inverse qui s'est produit car ce qui aurait pu être une critique acerbe d'une époque jugée à l'aune de ses idoles s'est révélée n'être, au fond, qu'une nauséabonde ode au néolibéralisme (2) qui, depuis le début des années 1980, refaçonne la société française via la pomotion des figures conquérantes (3).
  • La publicité, nouveau modèle dans l'élaboration des politiques publiques?

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    "Les neurosciences [cherchent] à se positionner comme étant les nouvelles détentrices du savoir absolu. Elles veulent faire taire "cette étrangeté de l'unique" sur laquelle elles n'ont pas de prise. Il semble que l'Etat les soutienne dans cette opération de maîtrise au service d'un utilitarisme qui prend sa source dans les impératifs du fonctionnement économique de la société de marché." (1) Tous les moyens sont-ils bons pour atteindre une fin? C'est cette question, on ne peut plus classique, que soulève la lecture Nouvelles approches de la prévention en santé publique,
  • La fabrique du consentement à la surveillance généralisée

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     Ceux pour qui la vidéosurveillance (1) est un pas de plus dans la limitation des libertés individuelles peuvent, pour lutter contre elles, avoir recours à plusieurs stratégies. Le premier réflexe, celui qui vient instinctivement, est de se tourner vers l’évaluation de ce dispositif : entre vidéosurveillance ou vidéoprotection (2), c’est par l’analyse des chiffres que la question serait tranchée. Le deuxième réflexe consiste à s’interroger sur les buts poursuivis pour essayer de montrer que le recours aux caméras vise, avant toute autre chose, à protéger le pouvoir en place, ou encore, à faire circuler des fonds vers les amis du pouvoir.