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« Militant·es féministes ou allié·es, syndicalistes, militant·es politiques dans les forces du Nouveau Front Populaire (NFP), nous avons mené la bataille sans relâche contre la réforme des retraites et durant les législatives contre le RN et Macron. Nous appelons les député·es du NFP à voter l'abrogation de la réforme des retraites proposée dans la niche RN, le 31 octobre. Nous ne sommes pas dupes, le RN est en train de mener une campagne de disqualification de la gauche. »
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Pour un ensemble d'associations LGBT+, les récents propos du ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, qui réitère son opposition au mariage pour tous·tes et remet en question l'intangibilité de l'État de droit, sont inacceptables. « Un ministre de l'Intérieur, chargé de veiller au respect des lois, ne peut remettre en cause les droits des minorités et le respect de l'Etat : il doit en être l’un des premiers garants, dans l’intérêt de tous·tes. »
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Le 12 octobre aura lieu l’ExisTransInter à Paris, la marche des personnes trans et intersexes et de celles et ceux qui les soutiennent. Pour un large ensemble de collectifs, et alors que la droite veut interdire le droit de transitionner et continuer les mutilations des personnes intersexes, il faut constituer une opposition forte. Face au climat anti-trans et à un projet politique contrevenant à l’autonomie corporelle des personnes trans et intersexes, « la réponse doit être unitaire et massive. »
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« La précarité menstruelle ne naît pas seulement du manque d'argent, c’est un problème global : une société dans laquelle l'hôpital est attaqué, où s’étendent les déserts médicaux, où les soins sont de plus en plus chers ». Un collectif d'autrices et militantes appelle à la création d'une sécurité sociale de la menstruation : « Il faut resocialiser la santé hormonale et menstruelle, en faire une affaire de santé publique, relevant du droit et non du marché. »
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Au Brésil, le différend entre le gouvernement brésilien et Elon Musk est le dernier exemple d'un effort visant à restreindre la capacité des nations souveraines à définir un programme de développement numérique libre de l'emprise des Big Tech. Un collectif international d'intellectuels s'élève contre ces attaques, « qui portent atteinte non seulement aux droits des citoyens brésiliens, mais aussi aux aspirations plus larges de toute nation démocratique à atteindre la souveraineté technologique. »
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« Depuis plus de dix mois, tous les jours à Gaza, des vieillards, des femmes, des enfants, des hommes sont sciemment visés et tués. L'occupant attaque les écoles, les hôpitaux, les campements de réfugiés. Il s'acharne sur les médecins, les journalistes, les athlètes.» Dans cette tribune, un collectif international d'enseignant·es, journalistes, militant·es, artistes et personnalités appelle au cessez-le-feu et à « la solidarité concrète avec la population de Gaza martyrisée ».
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« Aujourd’hui les droits et libertés du peuple Kanak sont à un tournant historique. » Un très large ensemble de collectifs, de personnalités, d'universitaires et d'élu·es, en solidarité avec le peuple Kanak, prend position pour la libération immédiate des militants arrêtés et affirme que « l’État français est directement responsable de la situation actuelle en Kanaky / Nouvelle-Calédonie ».
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Le courrier adressé par le président de la République française au roi du Maroc, le 30 juillet, marque un tournant majeur dans la position de la France au sujet du Sahara occidental. « Le président de la République française officialise donc désormais sa position... de soutien au colonialisme », s'insurgent plusieurs chercheurs qui relèvent que cette prise de position sera « préjudiciable pour un partenariat renouvelé avec l'Afrique ».
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Des réalisatrices et réalisateurs de documentaires et de reportages soutiennent la candidature de « Le MédiaTV » pour l'obtention par l'ARCOM d'une chaîne de la TNT associée à d'autres médias indépendants : Reporterre, Politis, Off Investigation, Streetpress, Regards, Frustration Magazine.
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Alors que les enjeux entourant la gestion de l’eau ont atteint un niveau de tension inégalé et suscité des usages violents disproportionnés de la force publique, des maires de communes et élu·es disent leur soutien à l’équipe municipale de Melle quant à son choix d’accueillir le Village de l’eau. Ils invitent à « oser ouvrir des espaces de dialogue, puis de co-construction, sans quoi les tensions politiques deviendront, demain, des tensions autrement plus violentes autour du partage effectif de la ressource essentielle à notre survie à toutes et à tous, l’eau. »