-
Le 2 juillet, les 4 personnes mises en examen dans l’affaire dite « Lafarge » sont convoquées devant les juges d’instruction. Un collectif de 192 personnalités, avocats, magistrats, intellectuel·les de renom et activistes, dénoncent le rôle croissant de la Sous-Direction-Anti-Terroriste dans la répression des mouvements sociaux. « Si les gouvernements précédents ont donné toujours plus de latitude aux services anti-terroristes, les prochains ne se gêneront pas pour en profiter pleinement ».
-
L’ensemble des membres du Conseil scientifique de l’éducation nationale réaffirment leur indépendance et leur engagement au service de l'école de la République et « l'épanouissement de chaque enfant, d'où qu'il vienne ».
-
« Nous dénonçons l’offensive contre la gauche, et particulièrement ses courants les plus porteurs de ruptures, menée à partir de l’accusation d’antisémitisme. » Un ensemble de personnalités et de collectifs dénonce une campagne de délégitimation et rappelle quelques faits. « Le plus grand danger pour les Juifs et Juives, comme pour toutes les minorités opprimées, c’est l’extrême droite. »
-
À l'initiative du recteur de la Grande Mosquée de Paris, Chems-eddine Hafiz, plus de 240 personnalités de divers horizons, dont Elisabeth Moreno, ancienne ministre, François Héran, professeur au Collège de France et Ofer Bronchtein, président du forum international pour la paix chargé de mission pour le rapprochement israélo palestinien, signent cette tribune pour appeler « les Français à résister aux chants de la haine ». Et à voter « massivement pour des candidats de l’arc républicain tel que défini par le Conseil d'État ».
-
Dans un contexte politique nauséabond où la « majorité » présidentielle, acculée et moribonde, renvoie injustement dos à dos la gauche et l’extrême droite, insultant au passage l’intelligence de millions d’électrices et d'électeurs, plus de 700 actrices et acteurs de la culture unissent leurs voix.
-
Appel des artistes chorégraphiques en Bretagne contre le retour des partis néo-fascistes. « Il faut agir dans l’urgence contre l’extrême droite mais aussi conjointement appréhender le temps long et l’impérieuse nécessité de voir émerger un exécutif en capacité et en désir de repenser la question des communs, de l’égalité, de la solidarité, des libertés publiques. »
-
Parce que l’accès à la santé pour tous fait partie des droits humains fondamentaux, et que l'extrême droite aggraverait l'état d'un système de soins et d’accompagnement médico-social fragilisé depuis déjà de nombreuses années, plus de 3600 professionnel·les de santé, du médico-social, du soin et de la recherche, ou usagers des services de santé « expriment solennellement notre opposition aux partis d’extrême droite et à leurs desseins mortifères ». Ils et elles appellent à voter pour le Nouveau Front Populaire.
-
« L’histoire de la lutte contre le VIH/sida nous l’enseigne : c’est par la reconnaissance des droits humains, et en favorisant l’égalité sociale et l’implication des premier·es concerné-es, qu’on répond le plus efficacement aux grands défis de santé publique (...) L’extrême droite aux responsabilités, c’est l’assurance d’une dégradation majeure de la situation ». Inquiet·es sur l'accès aux soins, un collectif de professionel·les de la santé et du monde de la recherche alerte sur les conséquences dramatiques qu'impliquerait l'accession du RN au pouvoir.
-
« Dans nos diversités, nous œuvrons tous les jours pour faire de nos librairies des lieux de rencontre, de culture, de mise en avant de voix invisibilisées et de la variété du travail éditorial francophone. » Un ensemble de libraires indépendant·es et de commerçant·es de proximité appelle à soutenir le Nouveau Front Populaire : « quelle que soit l'issue du vote du 7 juillet, la bataille des imaginaires continuera, elle sera probablement plus âpre encore, et nous comptons bien y prendre toute notre part. »
-
« L’heure n’est plus à la neutralité. » Plus de 300 créatrices, créateurs, personnalités d’Internet, réuni·es sous la bannière « le Stream populaire », appellent à une mobilisation dans les urnes contre l'extrême droite, mais aussi dans leurs contenus : « Notre public est comme nous : divers, de toutes les classes sociales, souvent LGBTI+, racisé, en situation de handicap. La portée de notre parole collective nous oblige. »