Même si nous nous battons à partir de réalités différentes, nos libérations sont liées. Ceci est un appel à soutenir la Marche des Solidarités et à converger vers Paris le 17 mars 2018 pour participer à la constitution d’un front antiraciste contre l’impunité policière, contre la discrimination sociale et culturelle, et contre les politiques migratoires des Etats.
En ouverture du salon anticolonial, ce samedi 10 mars a lieu l'Assemblée publique de mobilisation pour la Marche des Solidarités du 17 mars. Elle sera introduite par les collectifs qui vous appellent à participer à cette marche, familles victimes des violences policières, sans-papiers et migrant-e-s et résidents des foyers.
https://www.youtube.com/watch?v=bcTUHTA55e0
Ce sont les mêmes, qui distinguent sans-papiers et migrants, migration politique et économique, en organisant pillage des richesses et guerres là-bas et le refus des droits ici. Donc volonté de gagner des 2 côtés : surexploitation partout.
Nous, association féministe accompagnant des femmes étrangères, constatons chaque jour sur le terrain l'impact de la politique migratoire sur les femmes exilées.
Les organisations de la campagne :
➢ Collectif des Travailleurs Sans-Papiers de Vitry
➢ Droits Devant !!
➢ Coordination des Sans-Papiers du 93
➢ Intersyndicale CGT SNTEFP – SUD Travail-Affaires sociales du ministère du Travail
appellent à participer à la Marche des Solidarités du 17 mars à Paris.
"Violences policières en toute impunité dans les quartiers populaires, traque des sans-papiers, expulsions, contrôles au faciès et discrimination massive à l’emploi, au logement et dans tous les aspects de la vie sociale, la construction d’un front antiraciste est d’une urgence absolue."
FASTI, Fédération des Associations de Solidarité avec TouTEs les ImmigréEs.
" Le harcèlement policier raciste, xénophobe et meurtrier (une dizaine de morts par an) que subissent une grande partie d'entre nous et dont le but est de nous diviser, de nous terroriser et de nous faire accepter des conditions de travail toujours plus meurtrières montre qu'il est nécessaire d'unir notre lutte contre la répression dans les entreprises, dans la rue et dans nos quartiers."
"La marche du 17 mars doit permettre de construire la riposte aux côtés des collectifs des familles victimes des violences policières, des collectifs de sans-papiers et migrantEs, ainsi qu’aux cotés des collectifs qui luttent sur le terrain des conditions de vie des immigréEs, afin de faire émerger un front antiraciste."