"En finalité la résonance avec la période des années trente n'est pas un simple effet de style car les mécanismes de crise sociale, économique associé au bouc émissaire éternel de "l'étranger" se concluent fatalement par une dérive autoritaire et fascisante. Seul un rapport de force conséquent et intransigeant peut faire barrage à ce cycle de discorde et de division."
Le comité de mobilisation de l'Université Paris 8 appelle à mobilisation, contre les attaques sur l'éducation et les attaques contre les migrantEs, pour la manifestation du 15 mars et pour la marche des solidarités du 17 mars.
L'Union Juive Française pour la Paix appelle à la marche des solidarités : "Les luttes contre l’injustice, le racisme d’État et les discriminations, les violences militaires et policières que nous menons sur le terrain de la Palestine, nous les menons tout naturellement aussi sur le terrain social français. Parce que le racisme nous concerne, nous manifesterons le samedi 17 mars."
Le collectif de lutte Anticapacitiste appelle à la Marche des Solidarités, parce que les violences d’Etat c’est l’isolement et la déshumanisation des personnes ayant des incapacités, c’est ce racisme d’Etat qui engendre des violences physique et/ou psychologique et développe souvent des incapacités qui affaiblissent et rendent victime du Capacitisme d’État.
Appel du Collectif des étudiant-e-s sans-papiers Ile de France : «Nous, étudiant.e.s sans-papiers nous nous plaçons dans une perspective de convergence avec les travailleur.euse.s sans-papiers autant que les exilé.e.s qui occupent les universités et les migrant.e.s mobilisé.e.s contre cet acharnement politique et les violences policières».
Des demandeurs d'asile de l'Amphi Z à Lyon lancent un appel aux organisations lyonnaises pour financer leur car : « Ils sèment la répression, semons la solidarité ! ».
La mémoire d’Angelo nous porte comme nous la porterons à la Marche des solidarités le 17 mars prochain à Paris, pour toutes les victimes, contre le racisme et la violence d’État. Nous la porterons à nouveau lors de notre Marche d’hommage et de lutte le samedi 31 mars à Blois, un an après, afin que tout le monde se souvienne qu’Angelo avait le droit de vivre ce 30 mars 2017
Contre la chasse aux Sans-papiers, contre les violences policières, soyons nombreuses et nombreux le 17 mars partout en France à dénoncer cette politique indigne !
Même si nous nous battons à partir de réalités différentes, nos libérations sont liées. Ceci est un appel à soutenir la Marche des Solidarités et à converger vers Paris le 17 mars 2018 pour participer à la constitution d’un front antiraciste contre l’impunité policière, contre la discrimination sociale et culturelle, et contre les politiques migratoires des Etats.