Joe Biden entend parvenir à des consensus avec les républicains sur plusieurs grandes réformes législatives. Parviendra-il à surmonter des clivages idéologiques anciens mais que les années Trump ont cristallisés ?
C’est un discours rempli de mensonges et d’aigreur, et au ton revanchard que Trump a prononcé en clôture de la CPAC 2021 à Orlando, devant un public tout acquis à sa cause. Laissant planer le doute sur sa candidature en 2024, il a surtout affiché son souhait de garder le contrôle du parti républicain, au besoin par la menace.
Le gouvernement de Joe Biden se caractérise par une parité et une diversité inédites, mais aussi, indissociablement, par une forte et longue expertise. C’est une autre manière de tourner la page Trump. Le combat pour l’équité, dans la société américaine, est l’un des objectifs majeurs.
Alors qu’une semaine cruciale, politiquement, s’annonce aux États-Unis avec les sénatoriales du 5 janvier et la certification de l’élection de Joe Biden, au Congrès, le 6, Donald Trump s’accroche à son image de « winner ». Au risque de dommages collatéraux dans son propre camp.
Battu, Trump doit continuer à faire fructifier sa marque pour conserver une influence dans le parti républicain et en dehors. Le récit de la « victoire volée » par Biden n’est pas près de s’éteindre et la démocratie ne peut qu’y perdre.