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Comme le montre la journaliste et autrice Anne Applebaum dans son dernier ouvrage, «Démocraties en déclin. Réflexions sur la tentation autoritaire», la menace de partis ou d’idées issus d’une extrême droite qui s’efforce de disqualifier les institutions, les droits et les libertés, voire le processus électoral lui-même, n’épargne aucune démocratie occidentale.
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Loin d’être réduite à une fonction symbolique, la vice-présidente des États-Unis, Kamala Harris, est sur tous les fronts pour mettre en œuvre l’agenda de l’administration Biden en matière de politique intérieure comme extérieure.
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Sur les plans politique et épistémologique, le féminisme figure parmi les réponses à la crise démocratique. Il fournit de nombreux outils intellectuels et pratiques pour dessiner les contours d’un nouveau moment émancipateur, construire et défendre une démocratie durable.
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Lisa Levenstein est historienne, professeure à l’Université de Caroline du Nord, où elle dirige le Women’s, Gender, and Sexuality Studies Program. Elle a publié en 2020 l’ouvrage : « They Didn’t See Us Coming. The Hidden History of Feminism in the Nineties », utile pour mieux comprendre l'actualité récente des féminismes aux États-Unis.
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Joe Biden entend parvenir à des consensus avec les républicains sur plusieurs grandes réformes législatives. Parviendra-il à surmonter des clivages idéologiques anciens mais que les années Trump ont cristallisés ?
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C’est un discours rempli de mensonges et d’aigreur, et au ton revanchard que Trump a prononcé en clôture de la CPAC 2021 à Orlando, devant un public tout acquis à sa cause. Laissant planer le doute sur sa candidature en 2024, il a surtout affiché son souhait de garder le contrôle du parti républicain, au besoin par la menace.
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Le gouvernement de Joe Biden se caractérise par une parité et une diversité inédites, mais aussi, indissociablement, par une forte et longue expertise. C’est une autre manière de tourner la page Trump. Le combat pour l’équité, dans la société américaine, est l’un des objectifs majeurs.
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Alors qu’une semaine cruciale, politiquement, s’annonce aux États-Unis avec les sénatoriales du 5 janvier et la certification de l’élection de Joe Biden, au Congrès, le 6, Donald Trump s’accroche à son image de « winner ». Au risque de dommages collatéraux dans son propre camp.
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Battu, Trump doit continuer à faire fructifier sa marque pour conserver une influence dans le parti républicain et en dehors. Le récit de la « victoire volée » par Biden n’est pas près de s’éteindre et la démocratie ne peut qu’y perdre.