Par martinestorti
| 19 commentaires
| 16 recommandés
Une lecture ethnico-raciale de la population française est devenue un must, s’exerçant tantôt avec l’alibi de la cause de « la France périphérique » et/ou du « peuple », tantôt avec celui de la cause dite « décoloniale » des « racisés », des « descendants du colonialisme ou de l’esclavage ».
A chaque épisode de l’émancipation des femmes, à chaque moment de leur affirmation sur la scène politique, à chaque progrès de leurs droits, le même
refrain s’entonne, celui d’une double peur : celle de l’annulation de la différence des sexes, celle de l’émasculation des hommes.
En lisant la tribune publiée par Libération (27 septembre 2017), titrée « Contre la pénalisation du harcèlement de rue », j’ai rajeuni de plus de 40 ans. Ce n’est pas forcément désagréable, quoique l’aspect répétitif lasse quand même un peu !Les signataires fonctionnent en effet avec un logiciel déjà rencontré, notamment dans les années 70 à propos de la lutte contre le viol.
Il faut se réjouir que FR3 ait récemment diffusé un téléfilm relatant le courage et la persévérance de deux femmes pour faire reconnaître par la justice qu’elles avaient été violées, donc victimes d’un crime passible d’une cour d’Assises.
Cependant ce combat et ce procès ne sont pas les seuls exemples de lutte menée durant la décennie 70 contre le viol ni à eux seuls la cause de la loi de 1980
D’outil de l’égalité, la parité n’est-elle pas devenue l’outil de la perpétuation de l’inégalité ? D’ «habit de l’égalité », pour reprendre l’expression de la philosophe Geneviève Fraisse, la parité n’est-elle pas devenue l’habit, le déguisement de l’inégalité en égalité ?
C’est en effet une parité pervertie qui nous est aujourd'hui proposée, réduite à une arithmétique.
Par martinestorti
| 18 commentaires
| 13 recommandés
Dans «Un président ne devrait pas dire ça» François Hollande ne nous donne pas seulement à voir et à lire «la comédie du pouvoir» pour reprendre l’expression de Françoise Giroud. Il nous plonge dans les eaux glacées de la vie élyséenne et il déshabille le roi. C’est évidemment impardonnable.
Par martinestorti
| 10 commentaires
| 12 recommandés
S’agissant de l’école de la République, il est beaucoup question, ces dernières semaines, à coup de métaphores guerrières un tantinet inquiétantes, de « professeurs sur le front », ou « en première ligne », surtout quand ils travaillent dans des établissements scolaires qualifiés de « sensibles » ou de « difficiles ». Ce qui n’est guère souligné, c’est que sur le dit « front », si « front » il y a, ce sont majoritairement des femmes qui y sont.
Si les assassinats de janvier ont été commis en France, s’ils ont été accomplis par des Français, il ne faut pas pour autant oublier qu’ils renvoient à des enjeux internationaux et à des mouvements politico-religieux qui n’ont pas que la France et des Français dans leur ligne de mire. Ni qu’il existe des réseaux djihadistes organisés, des milices constituées, une politique qui a des objectifs précis ciblant des pays européens et peut-être l’Europe en tant que telle.