Réunion publique le 12.05 à St Michel-sur-Orge (91) : débattre des transports, un secteur qui représente aujourd'hui 34% des émissions en France et 13,5% du budget des ménages (en déplacements). Dans le cadre du "printemps des services publics"...
Mobilités de demain, quelle dynamique citoyenne pour faire évoluer les politiques publiques ?
Transports, infrastructures, l'Essonne a vu son territoire et son paysage modifiés avec le développement de l'industrie de la distribution croisant les enjeux de l'emploi et de l'écologie. A travers cette rencontre, viennent se confronter une approche sociologique, des témoignages de travailleurs du secteur logistique et les menaces qui pèsent sur l'environnement.
Des inégalités s'affirment de plus en plus dans les pratiques contemporaines qui vont de la voiture individuelle, roulant aux carburants fossiles, à l'électromobilité et l'utilisation des transports en commun et doux. Nos contributions à la pollution de l’air et au changement climatique sont questionnées avec l’« alliance écologique et sociale Essonne ».
Transports du quotidien et évolution des pratiques, des réponses sociales et écologiques s'insèrent dans le débat quelque soit le territoire combinant accessibilité et outils d'émancipation à l'heure des convulsions et futurs choix politiques. -> Regards croisés sur la transition mobilitaire entre William Élie (IDF) et Éric Le Breton (Rennes 2)
Avec le perturbateur « Corona », les mobilités essentielles convoquent notre manière d’habiter la Terre et la ville en faisant société. C’est en explorant un urbanisme plus humain qu’une voie s’ouvre dans le sillage du travail social. > Regards croisés entre William Élie, travailleur social et Éric Le Breton, sociologue, sur la mobilité inclusive et la transition mobilitaire
Nous vivons un ralentissement sans précédent, non préparé, non choisi. La crise actuelle agit comme un révélateur des fragilités extrêmes de la mondialisation. L’heure n’est-elle pas à la construction d’un autre horizon, celui de la maîtrise de nos émissions? Sortir de logiques court-termistes et planifier l’équilibre de nos écosystèmes fragilisés?