Quelque temps après le démantèlement de la "Jungle" de Calais et alors que le Kenya vient de repousser de quelques mois la fermeture du camps de Dadaab, entretien avec Rony Brauman et Michaël Neuman, directeurs d’études au MSF-Crash, sur l’expérience de MSF dans les camps de réfugiés.
A la veille d'une énième rencontre au Conseil de sécurité, un petit point sur la diplomatie humanitaire, les bombardements d'hôpitaux et la violence extrême.
Entretien avec Michaël Neuman et Fabrice Weissman, directeurs d’études au MSF-Crash.
La journée mondiale des réfugiés aura été l’occasion d’un rappel quasi-unanime du cynisme des politiques européennes en matière d’immigration et d’asile : la dissuasion au prix du sacrifice de milliers de personnes comme seule politique d’accueil de gens qui fuient la guerre, les persécutions ou des conditions de vie qu’ils jugent intenables.
Voilà deux mois que Médecins sans Frontières intervient dans la «jungle» de Calais, à Grande-Synthe, à Norrent-Fontes. L'idée selon laquelle les problèmes médicaux y étaient peu importants, que l'État y assurait une prise en charge minimale, et qu'il n'était pas de notre ressort de nous mêler de politiques migratoires, a longtemps eu raison de l’attention que nous aurions pu porter à ces camps...