Avec Emmanuel Macron, c’est toujours la même histoire qui se répète, les mêmes sentiments, les mêmes attitudes exprimées : l’arrogance, le sentiment d’avoir raison envers et contre tous, la conviction qu’il n’est qu’une seule démocratie légitime : la démocratie représentative (élective), et que « la démocratie, c’est lui ».
Il est d’usage de penser – et d’écrire – qu’avant, décidément, « ce n’était pas l’bon temps », que c’est vraiment maintenant qu’« il fait bon vivre ». Ce qui a changé entre hier et aujourd’hui, c’est la généralisation des escroqueries, et plus encore leur banalisation. Tout est désormais « arnaques », sur tous les sujets, dans tous les domaines. Il suffit d’ouvrir le journal chaque matin pour s’en convaincre.
On connaissait la vieille rengaine des Français « fainéants ». Idée portée par Emmanuel Macron depuis son accession au trône présidentiel en 2017 et reprise récemment dans la réforme de l’assurance-chômage. Cette opinion de la « fainéantise » est aujourd’hui reprise par l’un des meilleurs vassaux du Président : M. Darmanin, chargé de l’Intérieur et des Cultes et semble-t-il aussi, depuis quelques jours, du travail (et des retraites).
Dans mon livre L’Ecole à la ramasse, j’ai évoqué la faillite de la langue française, orthographe en tête. En menant mon enquête, j’ai été surpris de découvrir que le constat était ancien en réalité. On le faisait déjà, en 1893, pour un cours élémentaire.
On peut reprocher beaucoup de choses à Emmanuel Macron, mais pas un manque d’esprit européen. Depuis 2017, le Président de la République n’a cessé d’œuvrer en faveur du renforcement de l’Europe, notamment en faveur du développement d’une défense militaire commune. Car l’Europe, qui souffre de véritables déchirements en son sein, a besoin d’être revivifiée, voire repensée.
Par Michel FIZE
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Le 24 novembre, à l’initiative du député Aymeric Caron, les députés débattront d’une proposition de loi visant à interdire la pratique de la corrida sur le sol français. Cette pratique subsiste comme tradition dans certaines villes du sud de la France. La tauromachie a toujours ses défenseurs, qui parlent d’« art » pour caractériser le spectacle en arène. Foutaise ! Le torero n’est pas un artiste mais un technicien de la mort.
Dans un ouvrage, L’École à la ramasse en 2019, j’ai essayé, m’appuyant sur des données scientifiques connues ou oubliées, de dresser un état des lieux de l’école française. Le tableau est sombre. Il est donc temps de passer à l’action. Voilà, quelques pistes de réflexions, de nature peut-être à faire avancer la grande « cause de l’école ».
Je viens d’un temps, les années 60, où les mathématiques étaient devenues « reines » à la place du latin. Moi, je n’aimais pas les « maths », je n’y comprenais rien ; la géométrie surtout était ma bête noire. Une chose est sûre, les élèves se sont peu à peu détourné de la discipline. Pourquoi ce désengouement pour les « maths » ?
Par Michel FIZE
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Depuis des semaines, le président Zelensky ne cesse de répéter que la Russie mène un génocide dans son pays. Le déni du monde est quasi-général. Il est vrai que le génocide est souvent un événement que l’on analyse après coup. Regardons les textes juridiques et, d’autre part la stratégie politico-militaire mise en place par Vladimir Poutine depuis le 24 février dernier.