Réflexions politiques, ébauchées ou plus fouillées. Ancrées dans l'actualité ou basées sur un livre. Rattachées à une activité militante et à une recherche scientifique. Pour contribuer à une radicalisation1…
de la vie politique.
Le séminaire de master que je consacre cette année à l'écologie politique (ENS de Lyon) explore une hypothèse: les difficultés rencontrées par les politiques environnementales marquent l'échec d'une certaine politisation de l'écologie.
Parce qu'il m'a semblé que l'usine Citroën où Robert Linhart a travaillé un an comme OS recelait nombre de problématiques politiques contemporaines, j'ai cru opportun de relire son livre de 1978, que, comme bien d'autres, j'affectionne. Et, une fois de plus, il ne m'a pas déçu. Pour ceux qui le connaissent peu ou pas.
Les premiers 49-3 ont été dégainés par le gouvernement. On pouvait s'y attendre, vu qu'il ne dispose pas d'une majorité acquise. Mais le contexte dans lequel ces recours ont eu lieu est plus inquiétant qu'il n'y paraît.
L'année 2022 a connu, à plusieurs reprise, cette collusion dangereuse de certains intérêts financiers, de politiques économiques fortement dérégulatrices et d'idéologie d'extrême-droite, voire fascisante. Doit-on s'empêcher de brandir la menace du fascisme parce qu'on ne voit pas revenir les chemises brunes ?