Le blog de Nioxor Tine est né le 07 mai 2009. Neuf ans après la première alternance, la presse se trouvait dans un état plus que préoccupant, empêtré dans plusieurs conflits en son sein et avec le pouvoir1…
(emprisonnement de Madiambal Diagne, saccage des locaux de l’AS et de 24H Chrono...).
Dans les années 80, suite à l'élargissement du multipartisme initié par Senghor, on assista à l’instauration progressive du pluralisme médiatique, avec des parutions comme Takusaan (1983), Walfadjri (1984), Sud-Magazine (1986), le Cafard libéré (1988), Sud-Hebdo (1988), Le Témoin ( 1990)...etc.
Au tout début des années 90, on observa un dépérissement progressif de la presse militante et un développement fulgurant de la presse privée, avec une explosion spectaculaire du nombre de journaux. On nota, alors, à l’intrusion de préoccupations bassement politiciennes dans les lignes éditoriales, se traduisant par le non-respect des règles de déontologie, conduisant à la mise en place, à l’initiative du SYNPICS du Conseil pour le respect de l’éthique et de la déontologie (CRED).
Les défis inhérents à la régulation de la presse écrite et audiovisuelle seront démultipliés par l’apparition des réseaux sociaux et des blogs.
En ce qui concerne le blog de Nioxor Tine, il s’agissait, surtout pour son initiateur, Dr Mohamed Lamine LY, syndicaliste et homme politique, de profiter des opportunités offertes par les nouvelles technologies de l’information et de la communication, pour continuer la bataille d’opinions entre classes et groupes sociaux ayant des intérêts socio-politiques divergents voire antagoniques.
Créé au lendemain des élections locales du 22 mars 2009, dans un contexte marqué par les Assises Nationales, le blog de Nioxor Tine a cherché, à se positionner comme une plateforme qui milite pour la souveraineté nationale, le panafricanisme, la refondation institutionnelle et la responsabilisation citoyenne. Il véhicule aussi des valeurs de gauche, notamment la justice sociale et la lutte pour les droits économiques et sociaux des Sénégalais.
Le blog n’a pas manqué de souligner le changement de paradigme dans la vie politique de notre pays, lié aux enjeux du pétrole et du gaz, et qui se manifeste par une concentration graduelle du pouvoir entre les mains d’un seul homme, que d’aucuns qualifient déjà d’autocratie électorale.
Enfin, le blog traite de certains aspects de la politique de santé de notre pays. Il se veut un partisan d’une vision holistique de la santé, prenant en compte les déterminants sociaux de la santé, dont en premier lieu, les conditions socio-économiques et prône l’équité́ de tous les citoyens face au système de santé.
NIOXOR TINE
leelamine@nioxor.com
Depuis son arrivée au pouvoir, à la tête d’un Parti encore dans les langes, le président de l’APR est loin d’avoir convaincu ses compatriotes sur sa capacité à gérer politiquement l’Etat sénégalais. Nous avons l’impression d’avoir affaire à un pouvoir impotent, qui s’appuie essentiellement sur la Police d’État et des béquilles judiciaires.
On peut regretter que les sages du royaume, (politiques, clergés, société civile …), et plus particulièrement des voix autorisées du parti socialiste, aient laissé faire, qu’ils aient laissé fermenter le vin qui ne manquera pas d’enivrer tout le royaume et peut être, le conduire à des situations imprévisibles où les différends stratégiques pourraient dériver vers de tragiques règlements de comptes
De sombres menaces planent sur notre pays à cause de la boulimie pouvoiriste de nos autorités, qui tiennent coûte que coûte à s’assurer une confortable majorité au Parlement et à remporter la prochaine élection présidentielle au premier tour.
L’examen du budget du Ministère de la Santé et de l’Action sociale, pour l’année 2017 est riche d’enseignements. Malgré les prouesses de la machine propagandiste de l’État sénégalais, un regard critique de l’opinion se développe de plus en plus sur les politiques publiques de santé et d’action sociale.
La couverture universelle est mise en œuvre depuis un peu plus de trois ans dans notre pays. En attendant les résultats de l’évaluation promise par le Président de la République, il faut reconnaître, que l’immense espoir placé par toute la Nation sur la réussite des nobles ambitions présidentielles pour un Sénégal solidaire pourrait être plombé par de basses préoccupations politiciennes.
Rien que le tourbillon politico-médiatique autour du Président et de sa famille biologique est révélateur de l’imbroglio politicien, duquel la vie politique sénégalaise n’a jamais réussi à s’extirper depuis les débats épiques sur la troisième candidature avortée du président WADE et la dévolution monarchique du pouvoir.
Suite au refus des leaders de Manko Wattu Senegal de se plier à un vieil arrêté ministériel exhumé pour la circonstance interdisant toute manifestation entre l’avenue Malick SY et le Cap Manuel, tout semble concourir à faire de l’après-midi de ce 14 octobre, ce que les américains appellent "a dog day afternoon".