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Les grands chantiers du pouvoir, de Wade à Macky, se traduisent pour les populations, par le déguerpissement, doublé d’une obligation de valider des indemnisations au rabais. Pour la mafia au pouvoir, c'est la voie royale de l’enrichissement illicite
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La grève des transporteurs, des 1er et 2 décembre derniers, perçue par certains comme salutaire, est venue remettre les choses à l’endroit dans une République détraquée, où la vie publique est accaparée par des intermittents du théâtre politicien, qui ont fini de reléguer, à l’arrière-plan, la défense des droits économiques et sociaux des travailleurs.
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Le rétablissement de la primature est symptomatique de l’impasse dans laquelle se trouve le régime de Macky. Neuf années de quasi-dictature n’ont pas réussi à casser tous les ressorts démocratiques de notre nation.
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Le caractère tout à fait superficiel de notre démocratie locale est perceptible à travers cet exemple de Grand-Mbao, où les questions de mobilité urbaine, de cadre de vie, d’assainissement sont relégués à l’arrière-plan.
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Au moment où la Nation toute entière se prépare pour des élections locales, qui auraient pu consacrer l’épanouissement de la démocratie locale, en chantier depuis 1972, on assiste plutôt au renforcement du caractère totalitaire du régime actuel.
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Au total, la Guinée promise à un avenir radieux, de par ses potentialités agricoles et minières, n’aura été qu’un continuum de gouvernance tyrannique, qu’il s’agisse de la gestion paranoïaque de Sékou le révolutionnaire à celles gabégiques de ses successeurs, en passant par la parenthèse loufoque de Dadis.
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Les deux mesures les plus caractéristiques de la régression démocratique, que notre pays est en train vivre, depuis la deuxième alternance de 2012 sont la sélection par l'argent, par le biais d’une caution exorbitante et l’élection au suffrage universel des maires et présidents de conseils départementaux.
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Il s’agit pour cette coalition de réactualiser les conclusions des Assises nationales et de se positionner, sans équivoque, sur les recommandations de la CNRI et notamment sur leur projet de constitution.
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On observe un silence assourdissant et embarrassé du Chef de l’Exécutif en lieu et place d’un discours solennel à la Nation, qui permettrait d’indiquer des pistes de solution, car il semble évident que notre pays ne sortira de cette mauvaise passe, que si on arrive à tarir le flux de patients COVID-19, grâce à des mesures de prévention radicales.
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La pandémie de COVID-19 est un révélateur des dysfonctionnements dans la gouvernance des problématiques socio-sanitaires. L’humanité entière est interpelée sur l’urgence et la nécessité d’opérer des ruptures courageuses dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques. À défaut, c’est l’avenir de l’espèce humaine, qui pourrait être en jeu.