Un hommage à toutes ces femmes libres de ma lointaine jeunesse à Besançon, auprès desquelles j'avais appris qu'il faut vivre sa vie en toute liberté quel qu'en soit le prix, et j'avais appris que ce prix-là est toujours plus élevé pour les femmes libres
Parfois mes petits soucis s'amusent à empoisonner mon petit bien-être de gens heureux de petite ville de petite province loin si loin de tout ça qui va mal sur terre qu'on dirait l'enfer ou pire que l'enfer
Ce poème est un hommage aux et femmes et aux hommes qui ont marqué ma jeunesse militante en France. Je pense en particulier à Charles Piaget, le grand leader des grèves Lip à Besançon dans les années 70. Et je pense aussi à Georges Minazzi, grand défenseur de la cause des immigrés, dans les années 70-80 dans le Pays de Montbéliard (les usines Peugeot). Et à bien d'autres...
Pour sauver la face, je lui ai écrit que j’aime beaucoup un auteur italien contemporain, Erri Luca. Et aussitôt elle a corrigé : « Erri DE Luca, oui, c'est un grand écrivain et j'ai tout lu de lui. J'aime aussi les romans de Elena Ferrante, surtout l'amie prodigieuse, ça me rappelle un peu mon enfance à Naples, c'est resté pour moi le paradis perdu».
Et je peux vous dire que mon ami Fayez m’a marqué autant que m’ont marqué d’autres Palestiniens de renom : y compris Yasser Arafat en personne, lors de son passage en France, et que j’avais rencontré dans une petite délégation des « Arabes de France ». Mais aussi Samir Kafity, l’évêque de Jérusalem, et Fayçal Husseini, que j’avais rencontrés à Jérusalem en 1989 avec une délégation de la Cimade..