Suite à l’article de Médiapart paru le 17 juillet intitulé « A Marseille, les quartiers populaires sont en “miettes” », la coordination Nationale Pas Sans Nous précise que les deux personnes qui ont été interviewées ne représentent qu’elles-même.
Réunie en assemblée générale le 13 mai, la coordination Pas sans nous, qui regroupe des représentants associatifs des quartiers populaires, regrette qu'une nouvelle fois que la réflexion gouvernementale autour de la politique de la ville, et notamment le rapport de Jean-Louis Borloo, n'associe pas les habitants et habitantes.
À l’issue du 1er Forum national «Économie Solidaire et Quartier Populaire», organisé par le PoleS, en partenariat avec Pas sans Nous, le 25 novembre dernier à Villeneuve-la-Garenne, nous avons souhaité lancer cet appel qui s’appuie sur un constat et sur une méthode.
Après la décision, en octobre dernier, du tribunal administratif de Lille de suspendre l’encadrement des loyers, c’était hier au tour du tribunal administratif de Paris de prendre la même décision, en décidant de suspendre les différents arrêtés pris par le préfet en 2015, 2016 et 2017 qui fixaient les loyers de référence pour l’application du dispositif dit d’encadrement des loyers.
À l’heure des célébrations des 40 ans de la politique de la ville, la Coordination nationale Pas sans Nous se réjouit d’apprendre que maires et professionnels organisent ce lundi 16 octobre 2017 des Etats Généraux, à Grigny, pour « réinventer collectivement la politique de la ville ».
Monsieur le Président de la République,
Nous, militant.e.s des quartiers populaires, engagé.e.s quotidiennement dans la lutte contre les inégalités et les injustices que subissent ces quartiers et leurs habitant.e.s, tenons à vous faire part de notre très grande inquiétude suite aux mesures annoncées par votre gouvernement tout au long de l’été.
Voix libre, positive, engagée sur toutes les initiatives des citoyens, Édouard Zambeaux a su révéler et mettre en valeur, dans son émission « Périphéries », toute la créativité qui s’invente quotidiennement pour répondre aux exigences de solidarité, d’égalité et de justice sociale.
La suppression du ministère de la ville, englouti dans un vaste «ministère de la Cohésion des territoires» est un signal fort d'abandon envoyé aux habitant.e.s des quartiers populaires.
La campagne électorale fait rage, révélant les failles béantes de notre société et la fragilité de notre démocratie. Or, aucun programme présidentiel ne semble avoir pris la mesure des enjeux.