Une analyse paru dans le célèbre London Review Of Books :
"Toutes les guerres produisent toujours de fausses histoires d’atrocités - ainsi que de véritables atrocités.
Mais dans le cas syrien, les nouvelles fabriquées et les reportages unilatéraux ont dominé les informations à un degré probablement jamais vu depuis la Première Guerre Mondiale."
Un rappel sur l'apparition et l'instrumentalisation des révolutions colorées, de comment sont formés (et endoctrinés) les activistes qui serviront à tenter de déstabiliser nombres de dirigeants de pays proches de Moscou, ou rétifs à la Maison Blanche durant les années 2000.
Comment sont créées ces révolutions ?
Un documentaire de Manon Loizeau.
Encore un rapport de l'ONU qui ne sera jamais relayé en France.
Les sanctions économiques : arme de destruction humanitaire massive qui, après l'Irak, est utilisé contre la Syrie depuis 5 ans, malgré le fait qu'il a été démontré que le seul réel impact est sur la population qui meurt de malnutrition, de manque de médicaments ou de possibilité d'accès aux soins.
Il peut sembler difficile de suivre les évènements en Syrie, surtout avec peu d'informations.
D'où l'importance de se tenir informé en multipliant les sources d'info et en les confrontant.
Au final, les tractations n'auront pas empêché longtemps la reprise des combats.
Le cessez-le-feu est fini, les offensives islamistes et du régime redoublent.
Et le peuple trinque.
Voilà que les think tanks extrémistes affichent clairement les intérêts.
C'est plus qu'une confirmation, c'est dit publiquement, et repris dans un journal proche du pouvoir.
Les divers intérêts s'expriment ouvertement, au delà de toute décence pour les morts et attentats. Ça permet aussi de comprendre qu'une solution au conflit syrien est lointaine, au regard des divers intérêts régionaux.
Toujours sur le tapis : l'utilisation du gaz sarin de la Ghouta par le régime n'a jamais été prouvée. Obama a décidé de ne pas intervenir car ses services lui ont dit ne pas avoir la preuve que le régime syrien serait en cause.
Avec le temps, les journalistes reconnaissent que l'accusation contre le régime syrien ne reposait sur rien. Une guerre a failli être déclenchée. Comme en Irak ?
Nous sommes en guerre ne cessent de proclamer nos gouvernants.
Et donc par conséquent la propagande guerre est appliquée dans nos médias.
Numérama fait une petite analyse du site "stop-djihadisme" du gouvernement.
On peut remarquer que ce manuel s'applique aussi dans d'autres cas (en fait pour presque toutes les guerres).
Bien comprendre pour garder un esprit critique en toute occasion.
Le New York Times ne peut être accusé de complotisme ou d'être "pro-poutine".
Ce texte paru en janvier 2016 n'a eu aucun écho en france, en voici une traduction (l'original étant accessible).
Il démontre la forte implication de puissances étrangères dans la guerre qui se déroule en syrie depuis au moins 2012, et les relations entre Saoudiens (le "daech blanc) et USA.
A lire !
Voici une série de vidéos décortiquant les journaux télévisés du 20h (france 2 uniquement) lors du traitement médiatique du Bréxit.
Après coup, il est toujours intéressant de voir à quel point les médias ont voulu influencer leur téléspectateurs.
La position interventionniste du style "faucon néocons" d'Hillary Clinton est encore mise en valeur. Autant il est difficile de savoir ce que ferait Trump (entre les declarations et la réalité il y a un gouffre) autant pour Hillary Clinton on sait à quoi s'attendre ...