Pour être populaire en France, il ne faut pas être aux affaires, ne pas siéger au Parlement, ni français, ni européen, il faut ne rien faire! Se taire !C’est ce qu’aurait dû faire notre Grand Président pendant le déjeuner qu’il a pris avec quelques parlementaires, 12 députés et 12 sénateurs, un groupe de réflexion sur la crise, jeudi 16 avril 2009.
J'ai produit et réalisé une émission pour ARTE de Janvier 1994 à Décembre 2003. Depuis la date de l'annonce de l'arrêt de l'émission une association de téléspectateurs s'est constituée. Contre vents et marées, l'association continue à réclamer plus de Sciences à la télévision publique et le retour de notre émission ARCHIMÈDE (S) sur l'antenne. Gilles Colin lance un appel aujourd'hui sur le site de Rue89. Grâce lui soit rendue, à lui, à Fabien Megi (qui nous manque tellement depuis sa disparition) à chacun des membres de l'association et aux signataires de la pétition, à tous ces téléspectateurs à qui la télévision appartient.
Donc nos grands dirigeants font semblant de diriger la France. Hier le Premier des Ministres a fait les gros yeux aux grands patrons et avec un grand courage, il a sorti un décret pour éviter un débat au Parlement.
Le journal Le Monde daté du 26 Mars 2009 faisait sa une sur l’affaire de Tarnac et titrait Sabotage anti-SNCF : ce que dit le dossier : 1000 pièces et procès-verbaux – qui ne contiennent ni preuves matérielles ni aveux. Rien.
Moraliser la classe ouvrière, moralisation du peuple, définit le Larousse du début du siècle dernier, comme si la classe dangereuse, c’était la classe laborieuse, comme si les prédateurs, les arnaqueurs, les voraces, les insatiables appartenaient au camp des travailleurs.Tous les mots sont piégés, triturés, trahis, et aujourd’hui le mot à la mode qui tombe de la bouche de nos dirigeants, et des grands communicants c’est Moralisation.