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  • Le FN doit-il participer à la marche républicaine ?

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    Le débat sur la participation, ou non, du Front National à la marche républicaine de dimanche, en hommage aux victimes de l'attentat contre Charlie Hebdo, est bien parti pour agiter la sphère politique jusqu'au départ même de ce rassemblement, dimanche, place de la République. D'un côté, le concept même d'union nationale stipule de n'exclure personne, quelle que soit ses origines ou sa couleur politique. Cependant, comme le souligne très justement Carlos Da Silva, porte-parole du PS, « le FN est l'antithèse même de ce que représente Charlie Hebdo » et inviter le parti d'extrême-droite serait l'aider dans sa stratégie de normalisation et de dédiabolisation.
  • Pour un rééquilibrage entre politique de l'offre et politique de la demande !

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    En étant critique envers la politique économique menée par le gouvernement (elle demande notamment sa « réorientation ») lors d'une interview donnée au Journal du Dimanche (JDD), Martine Aubry ne se contente pas seulement de prendre implicitement la tête des frondeurs. La maire de Lille propose également un rééquilibrage entre politique de l'offre (aides aux entreprises) et de la demande (aides envers les collectivités et les ménages), qui pourrait être le compromis gagnant permettant de sauver le quinquennat Hollande.
  • Emmanuel Macron est-il le Patrick Buisson de François Hollande ?

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    La campagne ultra-droitière de Nicolas Sarkozy a toujours été mise sur le compte de Patrick Buisson, son influent conseiller, dont on a appris il y a quelques mois les convictions royalistes. Emmanuel Macron, lui, renverse les tabous de gauche, des 35 heures au montant et à la durée de l'assurance-chômage. Les deux ex-conseillers ont un point commun : mener leur président respectif à droite de son programme, au risque de se détacher d'une partie de l'électorat.
  • La visite de Manuel Gattaz à la City

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    Le premier ministre français Manuel Valls était hier à Londres, où il a notamment prononcé un discours au cœur de la City, temple de la finance. Outre sa petite phrase « My government is pro-business », le premier ministre a aussi remis en cause trois acquis sociaux chers à la gauche : le repos dominical, les 35 heures de Martine Aubry et même … les montants selon lui trop élevés de l'assurance-chômage. Une question se pose : Manuel Valls serait-il en train de dépasser Pierre Gattaz et même Nicolas Sarkozy, pour devenir le chantre du libéralisme ?
  • Supprimer les centimes pour relancer l'inflation ?

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    Il y a trois jours, par l'intermédiaire d'un communiqué, l'agence Eurostat a annoncé les chiffres définitifs de l'inflation au mois d'août pour la zone euro. Celle-ci est faible, très faible avec une augmentation des prix de seulement 0,4%, très loin de l'idéal de 2% fixé par la BCE. De plus, dans certains pays européens, on assiste même à une baisse des prix, avec par exemple une déflation de -0,5% en Espagne le mois dernier. Il y a plus d'un an, la commission européenne avait menée une enquête sur l’hypothétique suppression des pièces de 1 et 2 centimes, avant de se résigner, remettant en cause … l'inflation (à l'époque de 1,3%). Alors serait-ce le moment ou jamais ? Et si, finalement, la suppression de ces pièges pouvait permettre à la zone euro d'échapper à une spirale déflationniste tant redoutée ?