L'affaire Mila, au-delà de l’aspect factuel, est surtout révélatrice des lignes de fractures et des fragilités tant du côté de la société française dans son ensemble que du côté des communautés musulmanes.
Voici un article écrit il y a 6 ans. Je maintiens le fond malgré des exemples datés. S'il existe indéniablement une hostilité à l'endroit de la visibilité du fait musulman, elle ne doit pas perturber l'attitude des musulmans (notamment parmi les « leaders ») et leur perception de la réalité sociale. Article initialement paru, en 2 parties, dans le très intéressant site "Les Cahiers de l'islam"
Après que la barbarie a encore frappé la capitale parisienne le 13 novembre dernier, l’émotion est toujours perceptible. A la différence du mois de janvier, l’« union nationale », même en apparence, n’a pas été de mise, libérant sous le coup de l’émotion des expressions diverses et parfois radicales. Ces expressions émanent de la part de personnalités politiques de premier plan...
Après que la barbarie a encore frappé la capitale parisienne le 13 novembre dernier, l’émotion est toujours perceptible. A la différence du mois de janvier, l’« union nationale », même en apparence, n’a pas été de mise, libérant sous le coup de l’émotion des expressions diverses et parfois radicales. Ces expressions émanent tant de la part de personnalités politiques de premier plan, de « leaders