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L'amour des autres : un désamour de soi ?

  • Aimer les «Tintin», aimer l'Occident

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     Il y a en Occident, beaucoup d'adultes qui se souviennent avoir lu dans leur enfance, ces bandes dessinées racontant Les aventures de Tintin. Pour beaucoup, cela a été l'une des principales lectures de leur enfance, ou l'une des seules. Et certains même, vers l'âge de 7 ans, ont appris à lire seuls, en complément des cours de l'école primaire, avec les Tintin. Beaucoup d'adultes ont conservé des albums, ou ont même la série complète, et ils les relisent de temps en temps. La série complète comporte 24 albums, parus entre 1930 et 1986, traduits en 53 langues. 200 millions d'albums ont été vendus depuis la parution du premier. Quelqu'un qui avait 7 ans en 1930, a fêté son 77ème anniversaire en l'an 2000, et ceux qui avaient 7 ans en 1945, 1968 et 1989, sont aujourd'hui des septuagénaires, quinquagénaires, et trentenaires, qui auront 77 ans en 2015, 2038, et 2069.
  • Deux manières de croire que la solidarité nationale est un égoïsme

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    Faut-il être indifférent, voire hostile, à la solidarité nationale, du fait qu'il s'agit d'une forme locale de solidarité, n'engageant qu'un groupe limité d'humains, auquel certains appartiennent et d'autres n'appartiennent pas ? Et faut-il donc considérer les formes locales de solidarité comme autant d'égoïsmes, et vouloir les remplacer toutes par une unique grande solidarité mondiale ? Faut-il chercher à préserver la prospérité de son pays, même si c'est parfois un peu aux dépens de celles des autres pays ? Ou faut-il au contraire être toujours d'accord, pour sacrifier la prospérité de son pays à celles des autres pays ?
  • Deux manières de croire que les respect des autres est un effacement de soi

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      Il y a aussi deux manières de croire que le respect des autres est un effacement de soi. Face à l'autre, on peut s'effacer en désactivant l'une ou l'autre de ses capacités. Par exemple, en ne percevant plus tous les actes de l'autre ; en ne croyant plus en une morale qu'on a choisie soi-même en écoutant son cœur et sa raison, ou en ne portant plus de jugement moral sur les actes de l'autre (nous pouvons juger l'acte de l'autre comme non conforme à notre morale, sans forcément juger l'autre : en pensant par exemple qu'il se trompe ou est sous le coup d'un malheur qui lui fait perdre la tête). On peut aussi s'effacer face à l'autre en ne lui adressant plus la parole, pour lui dire ce qu'on pense de la moralité de ses actes et de leur influence sur soi ; ou en ne cherchant plus à agir sur sa propre vie dans sa relation à l'autre, en se laissant faire par l'autre. Il y a donc deux manières de croire que le simple fait de percevoir les actes de l'autre serait un manque de respect envers lui ; comme seraient un manque de respect envers l'autre : le fait de croire en une morale ou de porter un jugement moral sur les actes de l'autre ; le fait de lui adresser la parole pour lui dire ce qu'on pense de ce qu'il fait ; ou le fait de ne pas vouloir se laisser faire par lui.
  • L'amour des autres...

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  • Deux manières de croire que l'amour des autres est un désamour de soi

    Par | 7 commentaires | 2 recommandés
     Il y a deux manières de croire que l'amour des autres est un désamour de soi. Ou plus généralement, il y a deux manières de croire que l'amour des autres ou de Dieu, est un désamour de soi ou de ce qui se rapporte à soi. L'amour de ce qui se rapporte à soi, c'est l'amour d'êtres qui ont un rapport particulier avec soi. Par exemple, l'amour de son chéri, sa chérie ou d'un ami ; l'amour de sa famille ou de ses racines ; l'amour de ses voisins ou de son pays. L'amour des autres, cela peut alors être l'amour d'êtres qui se rapportent moins étroitement à soi, par rapport à d'autres qui s'y rapportent plus étroitement. Par exemple, un ami par rapport à soi-même ; son pays par rapport à sa famille ou ses racines ; le genre humain par rapport à son pays. Il y a donc deux manières de croire que l'amour d'un ami est un désamour de soi-même ; deux manières de croire que l'amour des son pays est un désamour de sa famille ou de ses racines ; deux manières de croire que l'amour de Dieu ou du genre humain est un désamour de son pays.
  • Descartes

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  • Théories keynésiennes et protectionnisme

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    Celui qui voit l'économie de manière keynésienne, peut être conduit à vouloir que, dans certaines circonstances, son pays ait recours à du protectionnisme pour relancer son économie.
  • L'Union Européenne peut-elle devenir démocratique ?

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    De plus en plus de gens doutent du caractère démocratique de l'Union Européenne dans sa forme actuelle. Pourtant les gens dont le scepticisme est le plus fort, n'ont pas toujours des arguments très précis, alors qu'il en existe. Et beaucoup de gens continuent à croire à un simple « déficit de vie démocratique » en Europe, ou à une simple incompétence passagère des dirigeants européens (« Merkozy »), alors que les problèmes sont beaucoup plus profonds.
  • Le relance par l'innovation seule : une illusion puérile

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    Depuis Say et Malthus, jusqu'à Solow et Kaldor, le débat académique sur la relance et la croissance d'une économie oppose souvent des néo-libéraux, qui veulent seulement agir sur l'offre des producteurs, à des keynésiens, qui veulent aussi agir sur la demande des consommateurs. Ce débat est toujours d'actualité aujourd'hui en France, où les méthodes de relance par la « rigueur », ou exclusivement par l'innovation (et la spécialisation dans les services), proposées par les candidats de l'UMP et du PS, chercheraient à agir seulement sur l'offre des producteurs.
  • Le « coût » en emplois du libre-échange

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    A l'homme de la rue qui se demande combien d'emplois le libre-échange « coûte » à la France, nombre d'économistes, même de gauche, répondent par un chiffre assez faible, par rapport au chiffre du chômage.