Victor Hugo a été très « universaliste » dans un certain discours célèbre qu'il a prononcé en tant que député à l'Assemblée nationale, mais il l'a paraît-il beaucoup moins été dans sa vie privée. Inviter son peuple à avoir une attitude, dans un beau discours plein de « belles idées » de pacotille, est une chose beaucoup plus aisée que d'avoir soi-même cette attitude dans sa propre vie privée, là où il n'y a pas que des « belles paroles » creuses, mais aussi des sentiments plus étroitement éprouvés, et des actes qu'il faut faire et assumer plus entièrement.
Ceux qui ne l'aiment pas l'appellent « l'archange de la Terreur », et ceux qui l'aiment lui trouvent de la droiture, trouvent ses paroles tranchantes mais parfois très justes, et admirent son sang froid et sa bravoure. A 22 ans, quand commence la révolution en juillet 1789, il se lance dans la vie politique agitée de sa ville de province. A 25 ans, il se fait élire député à la Convention, où il devient un des proches de Robespierre. Un peu avant d'avoir 27 ans il se fait guillotiner. Quand il était député, il remplissait des carnets, dans lesquels il écrivait ses réflexions. Et si on ouvre ces carnets, on découvrira la Cité Idéale qu'il imaginait, décrite en détail
Dans le domaine du commerce international, comme dans celui de la production et des échanges au sein d'un même pays, et contrairement à ce que suggère la belle image de Jean-Baptiste Say, la monnaie n'est pas qu'un «voile» posé sur l'économie réelle, sans influence sur elle, et à travers lequel on pourrait en voir une image non déformée.
« Notre Europe », c'est un « think tank », une « boite à idées ». C'est une petite organisation qui a été fondée et présidée par Jacques Delors, l'éminence grise du PS en matière de « construction européenne », et qui a aussi été présidée par l'une des plus hautes éminences de la « mondialisation », le directeur de l'OMC Pascal Lamy, lui aussi issu du PS.
Énoncé par Jeremy Bentham, le principe moral utilitariste nous propose, par exemple, de juger une politique de lutte contre l'insécurité, en fonction du mieux être concret qu'elle pourra apporter aux gens : sentiment de sécurité, liberté de circulation dans les rues et espaces publics, confiance mutuelle retrouvée, mieux être des prisonniers, des coupables, des personnes qui prennent aujourd'hui le chemin de la délinquance, autant que des populations aspirant à la sécurité. Plutôt que de choisir une politique de sécurité pour sa conformité à une idéologie vengeresse, basée sur la volonté de « venger les victimes », ou au contraire pour sa conformité à une idéologie libertaire, « soixante-huitarde ».
Kalecki, Galbraith, Sen, sont trois économistes qui ont élaboré leurs idées assez récemment, pendant la deuxième moitié du XXème siécle, et dont les idées peuvent être très intéressantes pour les citoyens d'aujourd'hui. On peut les voir comme les représentants contemporains (ou quasi-contemporains), de trois « hétérodoxies », ou trois visions de l'économie alternatives à la vision « néoclassique » dominante.
Il existe aujourd'hui de nombreuses organisations concrètes, qui ont une activité économique, et qui en même temps poursuivent des objectifs altruistes.
«El pueblo, unido, jamas sera vencido!» : voilà un slogan qui, scandé par une foule, réjouira même le cœur de celui qui parfois, exprime son sentiment de devoir se comporter avec une loyauté particulière, envers les membres de «son peuple». On qualifie souvent cet individu de «nationaliste», et souvent on entend par là qu'il est égoïste, xénophobe, voire rempli d'un sentiment de supériorité par rapport à ceux qui ne sont pas de «son peuple».
Le devoir moral «d'aider son prochain», est souvent invoqué pour justifier l'importante désactivation actuelle des frontières occidentales, par rapport aux flux de personnes, capitaux ou marchandises.