Le coming-out libéral du gouvernement socialiste a fait l'effet d'une bombe dont on peine encore à discerner les conséquences. Soufflés que nous sommes face à cette fausse gauche décomplexée qui nous parle d'économie de marché et de réalisme, et pour laquelle une seule voie de gouvernement est possible. Le changement, c'est maintenant !
"Faudra-t-il que nous nous excusions d'être de gauche ?" Cette phrase qui conclut la lettre ouverte d'Aurélie Filippetti à François Hollande et Manuel Valls résume à elle seule la crise politique, sociale et morale que vit le pays.
Le roi est nu... et le petit prince bien désarmé. La charge d'Arnaud Montebourg, qui traduit les aspirations de l'ensemble de la gauche, a fini de lever le voile sur cette présidence socialiste qui ne s'assume pas. A force de tergiverser, le pédalo a fini par chavirer et François Hollande et Manuel Valls se retrouvent seuls. Sans cap ni majorité pour diriger la France.
En bouclant l’OPA d’Atos sur Bull, Thierry Breton a confirmé sa réputation d’habile financier et de cost-killer ultra-libéral. Une OPA « amicale » qui réjouit les marchés mais qui fait frémir dans les couloirs de Bull… Derrière les « synergies » vendues aux actionnaires, c’est la casse sociale que redoutent les salariés.