Je pourrai vous raconter ce qui s'est dit samedi lors du «séminaire» de, mais je ne veux surtout pas vous gâcher la surprise. Tout juste puis-je vous dire qu'au premier jour de l'été (c'est dans moins d'une semaine), vous verrez pas mal de changements dans le club et qu'il faudra encore attendre l'automne pour des changements plus lourds. Mais laissons-là Vivaldi...
Laurent Joffrin est partout ce mercredi 12 juin, lorsque l'on ouvre la presse. Chez lui d'abord, dans Libération, où il écrit que «Libération n'est pas seulement un journal, mais un atelier de production d'idées, de contenus et de valeurs qui s'exprime à travers le site Internet, l'image, le son et les événements, autant que par l'intermédiaire du quotidien papier. Cette évolution va à coup sûr s'accentuer ce qui entraînera la réinvention permanente de notre journal et la transformation de ses méthodes de travail».
L'avantage — pour un patron de presse — quand on réduit le format d'un journal, c'est qu'on réduit le coût des matières premières: le papier et la pige (écrite ou photographique). Le problème, c'est qu'on réduit aussi le volume des annonces.
On pensait la fièvre retombée, après le coup de chaud de 2004, et puis voilà que Le Figaro remet ça : à l'été 2009, le quotidien va changer de format pour passer au berlinois (comme Le Monde ou Les Echos). A l'époque, on avait cru qu'Axel Springer avait trouvé le moyen d'enrayer la crise de la presse en regroupant les rédactions du quotidien national Die Welt et du régional Berliner Morgenpost (300 journalistes chacun) en une seule rédaction de 350 personnes sortant 3 journaux — les deux premiers, plus le Welt Kompakt, retraitant la matière des deux autres pour un lectorat de 18-35 ans non lecteurs de journaux.