Ben-Amar Delzaghère a publié un livre qui témoigne de son histoire d’enfant placé. Il fournit des éléments permettant de penser que la mesure judiciaire, qui a décidé de le retirer de sa famille, était justifiée. La presse mainstream, qui raffole de récits d’enfants malheureux, aurait pu s’intéresser à son livre. Sauf que Ben-Amar s’exprime en toute honnêteté, il dit ce dont il a souffert, il exprime aussi parfois sa gratitude envers l’institution, souvent à des éducateurs qui l’ont accompagné. Et ça, ce n’est pas vendeur. En tout cas, c’est l’idée qu’en ont certains responsables de rédaction qui ne cachent pas vouloir ne traiter en public que des cas misérables, morbides, où de méchants travailleurs sociaux prennent un malin plaisir à fermer les yeux sur les violences faites aux enfants, parfois maltraitants eux-mêmes. Pour ma part, avant de me lancer dans la lecture de N°53, j’avais été quelque peu méfiant, redoutant qu’il s’agisse d’un énième récit racoleur, pas forcément authentique, dont certains éditeurs sont friands espérant faire pleurer dans les chaumières. Mais il n’en est rien, il ne cherche nullement à ce que l’on s’apitoie sur son sort.

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Ben a aujourd’hui la cinquantaine, il est routier et vit dans le Douaisis. Il a voulu écrire pour les « gosses » encore à l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE), pour les anciens, pour les parents et les familles, pour les éducateurs, les assistantes sociales, les psychologues, les directeurs de foyer, et à tous ceux qui ne savent rien de ce système social et de ce que grandir en foyer veut dire. Les professionnels ont davantage connaissance des situations qui ont mal évolué (prison, toxicomanie, décès) que des réussites : « les éducateurs, à l’image des bâtisseurs de cathédrales, voient rarement leur œuvre achevée ». L’auteur ne prétend pas être représentatif de tous les enfants placés : il s’accorde « une bonne dose de chance, de courage, ainsi qu’une certaine philosophie de la vie ». Mais aussi « le mérite revient aux éducateurs et éducatrices qui font de leur métier un sacerdoce ».
Pas le droit d’être heureux
Ben est né dans une famille qui compte huit enfants : le père était arrivé d’Algérie pour travailler dans une usine de Dunkerque. Quand les parents se sont séparés, après menace de mort du mari sur l’épouse, la mère a dû assumer seule toute cette fratrie puis a plongé dans l’alcool. Elle délaisse ses enfants et se remarie avec un homme violent : cette famille nomadise, d’appartement en appartement. Pour les enfants, cela signifie une incertitude permanente : « ce sentiment que rien ne dure jamais ». Du coup, « à force d’être déçu, je me surprenais à ne me réjouir de rien ». Tout événement, éventuellement heureux, ne peut perdurer, ce qui conduit à gâcher ces moments, comme si on n’y avait pas droit. Plus tard, c’est le souhait de ne pas trahir sa mère qui l’empêchera d’être heureux, cette mère qu’il déteste, qui lui manque, et qu’il a un temps idéalisée.
Ben se souvient tout de même que ses parents se sont aimés et surtout que sa mère, avant de perdre totalement pied, a été aimante, leur a « donné les bases de l’éducation », elle avait même un « naturel joyeux ». Il n’a pris conscience qu’il vit dans une famille pauvre ou défaillante que lorsqu’une voisine s’est étonnée qu’il soit en bottes en plein été. Et quand elle lui achète des chaussures, la mère s’en offusque, refusant d’être prise en « pitié » et la colère qu’elle déverse à l’encontre de la voisine envahit de honte le gamin. Lui apprécie l’ironie de la voisine expliquant que ce qu’elle a donné c’est à l’enfant : il perçoit de l’intelligence dans cette répartie. Aujourd’hui, il constate que sa mère ne cessait de quémander de l’aide aux services sociaux qui lui donnait l’argent lui permettant d’acheter son alcool ! Il sait très bien qu’on les appelait les « pouilleux » dans le quartier, mais avait toujours espéré que ce serait mieux demain. Ils étaient souvent seuls tandis que la mère faisait la bamboche. Il volait sans complexe à Auchan : c’était ça ou ne pas manger.
Le beau-père, immense, lourd et brutal, abuse des enfants. Ben, qui n’a que 12 ans, ne sait plus s’il doit mourir ou tuer ce « déchet humain », qui le traite régulièrement de « sale bougnoule ». Tous les enfants, encore jeunes, manifestement en danger, sont alors tous placés, en famille d’accueil ou en établissement. Mais il a fallu un élément déclencheur : un incendie à la maison, alors que les enfants étaient seuls. L’auteur, comme à d’autres moments, décrit l’épisode d’une façon très prenante qui tient le lecteur en haleine. Ben en veut un temps à ses sœurs qui ont finalement dénoncé le crime à la police, alors même qu’elles se sont tues longtemps de crainte de se retrouver à la « DDASS » ou de ne pas être crues. Il ne pardonne pas à sa mère de ne les avoir pas protégés. Et constate que le père a joué son rôle disant à ses filles, qui avaient conservé avec lui un contact distant, que c’était trop grave et que la police devait être saisie.
Évidemment, le ressenti d’enfant est que le coupable restait dans la place et les enfants giclaient, alors que cela aurait dû être l’inverse (comme pour les femmes battues, écrit-il aujourd’hui). Quant à la mère du tortionnaire qui le traite de « bicot », elle tente d’acheter Ben (avec un kilo de bonbons) puis le menace de mort, l’accusant d’avoir conduit le pauvre chéri en prison (même aujourd’hui, Ben ne sait pas à quoi a été condamné le beau-père, peut-être à trois ans de prison, seulement).
Témoignage poignant
La lecture de ce livre est particulièrement émouvante : pas seulement par les drames qu’il décrit mais par la lucidité de Ben enfant, et sa capacité, adulte, à s’adresser à nous, sans ostentation, sans prétention, en toute humilité. Il nous donne à voir et à entendre ce que d’ordinaire on ne sait jamais, en tout cas jamais avec une telle précision, une telle acuité. Il n’est pas larmoyant, et c’est bien pourquoi son texte est sans cesse poignant.
Il constate que le silence des enfants est souvent dû à la peur de l’inconnu mais aussi, pire, « des préjugés et des idées reçues sur la DDASS ». Préjugés qui s’avéreront, parfois, bien réels. Il estime que « aussi immondes que soient les parents, un enfant les aimera toujours ». Il incite le lecteur à imaginer ce que serait pour lui la perte de son lieu de vie. C’est ce qui se passe lors d’un placement, si justifié soit-il. Tout perdre d’un coup, famille, maison, amis : il se souvient encore de cette « douleur physique et mentale » qui lui a fait friser la folie.
L’intérêt de lire un vrai témoignage c’est d’être confronté à des situations qu’on ne pourrait imaginer. Les lingères du foyer où il est placé pourraient être revêches, des mégères qui rabrouent cet enfant. Pas du tout : il craque tellement elles lui parlent avec gentillesse. Enfin des êtres humains ne le traitent pas de pouilleux ! Tout de même, il ne se voit pas enfermé, les autres il les vit comme des menaces, il aspire à être seul ce qui n’arrive jamais dans un foyer. Alors il s’enfuit, le 4 juin 1984 [apparentement terrible : il ne le dit pas, mais la loi fondamentale sur les droits des familles, c’est-à-dire des parents et des enfants, sera promulguée deux jours plus tard, le 6 juin de cette année-là].
Trémolos

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Il a compris qu’il peut apitoyer avec son histoire, alors, pris en flagrant délit de vol chez un commerçant, il fait le récit de sa vie avec des « trémolos dans la voix ». Il connait la suffisance de certains psys : avec honnêteté, il nous confie que ce qui marche c’est de « leur renvoyer ce qu’ils veulent entendre, leur vanité fait le reste. Deux minutes de larmes, trois salades et Ça fait du bien de parler suffisent et ils vous foutent la paix » (je me souviens des confessions d’un jeune adulte, jadis placé, m’expliquant ainsi qu’à son ancien éducateur comment il s’était souvent servi de son parcours le noircissant à l’extrême pour recueillir la sympathie d’un examinateur ou d’un employeur).
Il finit par accepter le foyer car ses sœurs, elles-mêmes placées et qui se sont intégrées en une semaine, heureuses d’être là, lui disent que les éducateurs sont « gentils ». Elles vont même jusqu’à prévenir la police, pour qu’il regagne le foyer. Ben décrit un éducateur qui lui a parlé en toute franchise, s’engageant « à l’épauler ». Décelant de la sincérité, il a alors fait confiance et décidé d’accepter sa nouvelle vie. Quitte à fuguer encore un peu. S’il évoque un prof tortionnaire, un éducateur alcoolisé (indulgent, il concède que « même saoul il nous donnait des leçons de vie », les jeunes se montraient prévenant à son égard), et un autre raciste, la plupart des personnels éducatifs décrits ont été de véritables soutiens. Même l’un d’eux, qui ne lui plaisait pas, par sa franchise, lui a été très utile, le bousculant et lui permettant d’aller de l’avant. Parfois ils étaient en nombre et présents, parfois au contraire surbookés, mais toujours impliqués et compétents : « ils étaient passionnés par leur métier et conscients de travailler avec des gosses pour la plupart déglingués », « ils ont posé les bases de l’éducation, la politesse et le respect comme pour tous les enfants dans une famille normale ». Et surtout, ils lui rappelaient qu’il n’était qu’un gosse de 13 ans. « Ils étaient attentionnés et notre bien-être semblait être leur leitmotiv ». Il se souvient de leurs prénoms. Il n’a souffert d’aucune violence et d’abus quelconque. Parfois, ils étaient 4 pour 80 ou 90 gosses : « je me demande encore comment ils faisaient. Cela ne les a pas empêchés de m’aider comme ils ont pu ».
Le désespoir du soir
Il établit des liens d’amitié avec d’autres pensionnaires (ceux qui sont réglos), des relations cordiales avec les adultes, mais le soir est toujours « porteur de désespoir », car avant de s’endormir le passé revient « au galop en apportant son lot d’incertitudes, de questionnements, de nostalgie ». La question lancinante est : « pourquoi est-ce nous qui payons ? ». Il lui arrive de s’autoflageller : « j’ai dû être un sacré taré dans une vie antérieure pour trinquer autant en si peu de temps ».
Payer c’est supporter la mauvaise image des enfants placés : il souffre lorsqu’il comprend qu’il se dit ici ou là qu’ils sont « une bande de cas sociaux ». Quand on est à l’ASE, on a peu de chance de pouvoir partir en sport étude, même si on est très bon en foot. Payer c’est aussi changer souvent de lieu (foyer, école), toujours cette incertitude qui déstabilise (« le changement me déprimait »). Se retrouver dans un foyer où l’ambiance chez les pensionnaires est violente (racket, bagarres) ce qui le condamne à être « un mec de foyer », c’est-à-dire « limite asocial », pour ne pas paraître faible. Il faut être sur le qui-vive (« je me méfiais à nouveau, il fallait remettre le périscope et les torpilles dans la culasse »). Certains pensionnaires ont des troubles du comportement, parfois psychiatriques. Il se dit que certains ne s’en sortiront pas. Mais pour la plupart, ses camarades de foyer sont des amis, ils restent pour lui sa famille.
Il a compris qu’une fois entré à l’ASE, difficile d’en sortir. Il est velléitaire, choisit de vivre et de penser le moins possible au passé, mais il redoute l’avenir, se demande souvent s’il ne finira pas SDF ou taulard. Mais on sent les valeurs qui l’anime, le sens du collectif, du travail bien fait, une mentalité qui cherche à positiver. Il s’interroge, n’est pas imbu de lui-même, a confiance en lui et veut avancer. Son livre n’est pas une plainte sur ce qu’il a vécu, c’est un témoignage, en espérant qu’il pourra servir. A 17 ans, il a fait le bilan : « mon placement a été bénéfique », « si j’avais grandi avec ma famille, j’aurais été beaucoup moins équilibré ». Il prend de bonnes résolutions pour devenir un homme extra-ordinaire.
A le lire, on comprend sans cesse pourquoi les médias à scandales ne s’intéressent pas à une telle parole, humaine et humaniste. Pourtant, les enfants placés supportent d’autant moins leur placement qu’il est systématiquement présenté comme un événement obligatoirement terrible. Quant aux anciens, devenus adultes, ils vivent d’autant plus mal ce passé, déjà par essence douloureux, que certains s’ingénient à en donner une image misérabiliste. La parole de Ben est à entendre absolument, dans toute sa complexité, dans ses joies et dans ses peines, dans ses reproches et ses approbations. L’institution (l’ASE) a aussi à tirer les leçons du constat qu’il fait et que d’autres ont fait afin que la mission de protection de l’enfance soit assumée et assurée conformément aux grands principes qui la régissent.
. N° 53, par Ben-Amar Delzaghère, éditions Nouvelle Bibliothèque, octobre 2020. Épuisé, il peut être commandé sur Internet (Amazon, Babelio). Épuisé, il peut être commandé sur Internet (Amazon, livre ou numérique : ici).
Ce titre fait référence au numéro de lingerie qui lui fut attribué un jour dans un foyer. Il a eu une autre fois le 102, chiffre, dit-il, qui reste imprimé dans sa tête, il éprouve de l’émotion dès que ce chiffre apparaît aujourd’hui dans sa vie.
Je me suis tenu dans la présentation de l’ouvrage au récit que l’auteur fait de son parcours de vie. Mais après une préface de Marie-Pierre Dubucq, psychothérapeute et sexologue, il consacre 35 pages à ses propres réflexions en vue d’un meilleur fonctionnement de la protection de l’enfance, et aux témoignages successifs de quatre travailleurs sociaux. Il défend les éducateurs, s’insurge contre les salaires insuffisants et le manque d’effectifs, il insiste sur la nécessité d’accompagner le jeune sortant de l’ASE, en l’aidant au-delà de 18 ans et en anticipant la sortie longtemps à l’avance (avec la création souhaitée d’un mouvement de solidarité nationale en leur faveur). Les travailleurs sociaux, sollicités par Ben, défendent des valeurs humanistes, confrontent ce qu’ils et elles ont voulu apporter aux jeunes avec ce que Ben leur confie avoir compris. L’un d’eux décrit Ben comme « un battant ». Ce dernier termine cet introduction par un poème que lui a confié Fabrice Rischebe son « ancien éducateur », intitulé Carapace, qui se termine par cette phrase qui, finalement, résume en quelques mots pourquoi Ben a fini par écrire cette vie passée : « Quand peu à peu s’efface le temps, Comme ces parfums qui nous font voyager, Alors, et seulement à cet instant, On n’a plus peur de rien, on se sent prêt ».
Tant d’années après avoir quitté l’ASE, Ben est toujours préoccupé du vécu et de l’avenir des enfants en établissement. Il milite pour améliorer leur sort, est en contact avec des équipes éducatives qui sont mobilisées sur des actions nouvelles favorisant le séjour des enfants, le lien avec leurs parents et éventuellement la préparation de leur retour en famille.

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« Un livre objectif est moins vendeur »
. Pourquoi avoir pris la plume seulement vers 50 ans ?
En réalité, j'ai toujours plus ou moins écrit selon mes humeurs, sans doute était-ce pour moi une sorte d'exutoire surtout lorsque j'étais au foyer.
Après un long arrêt, ma femme m'a acheté un ordinateur en me disant d'écrire. Je m'y suis mis avec l'intention de parler sur mon métier (routier) mais je revenais sans cesse sur mon passé. Au bout d'un certain temps j'ai décidé de lâcher la bride et d'écrire finalement sur mon enfance et mon placement laissant aller mon esprit et aussi mon inconscient sans imaginer que je tenterais de publier mes écrits.
. Au début du livre, vous faites des propositions et publiez des témoignages : pouvez-vous en préciser le contenu et la raison ?
Concernant mes réflexions et propositions, elles sont placées au début du livre afin que le lecteur s'y intéresse tout de suite et soit placé au centre des problématiques du social.
J'y ai écrit pêle-mêle des idées qui émanent du bon sens. Il faudrait placer les travailleurs sociaux, les enfants placés et les familles de ces derniers au centre de tout alors qu'aujourd'hui c'est la rentabilité qui tient cette place.
Concernant les témoignages des éducateurs, j'ai voulu leur donner la parole parce qu'à mon sens ce sont eux qui se trouvent en première ligne, subissant les problèmes, ce sont donc eux qu'il faut écouter pour les régler. Ces témoignages m'ont aussi permis de rendre hommage aux personnes qui par leur métier m'ont tant apporté dans le passé mais aussi à d'autres travailleurs sociaux que je ne connais pas et qui font ce métier ô combien important.
. Vous écrivez qu’il est arrivé que des enfants placés vivent des situations « aussi dangereuses voire pires » que s’ils étaient restés chez eux. Vous ajoutez : « Il est même possible que certains auraient mieux évolué avec leurs parents imparfaits aux yeux de l’ASE plutôt que dans un milieu comme le nôtre. Parce qu’à grandir dans un milieu hostile, on développe des réflexes hostiles ». Pouvez-vous en dire plus ?
Certains enfants se retrouvent parfois en foyer parce que les parents ont des problèmes financiers ou accident de la vie, dépression des parents (j'en ai connu à mon époque). Pour être placés dans des établissements, pour y vivre parfois de la solitude, de la violence, du racket voire des viols. Enfin, des situations dramatiques qui pourraient être évitées dans ce genre de cas. Bien-sûr ces situations sont assez rares mais elles existent malheureusement.

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. Est-ce que des médias vous ont contacté pour apporter votre témoignage ? Est-ce que des centres de formation de travailleurs sociaux, des Départements vous ont sollicité pour parler de votre livre, et entendre vos propositions ?
J'ai connu David Fombelle (de l’ONES, Organisation nationale des éducateurs spécialisés) par le biais des réseaux sociaux, qui m'a mis en contact avec sa sœur Sabine Fombelle, responsable de formation auprès de travailleurs sociaux en formation initiale (Afertes) afin que je puisse apporter mon témoignage et un éclairage différent, celui d'un ancien enfant placé auprès d'étudiants éducateurs. Une expérience fort intéressante pour moi, j'y ai rencontré des personnes formidables en plus d'avoir adoré ça.
Au niveau des médias, sur le long terme, j'ai eu quelques prises de contact mais qui n'ont jamais vraiment abouties. Les seules à avoir été concrétisées sont une référence sur internet dans le magazine Marie Claire par Corinne Goldberger, journaliste, chef de la rubrique Société, et une interview par Michel Cordeboeuf sur la radio RCF (radio chrétienne francophone).
Concernant ce qui n'a pas abouti, tout se passait bien dans un premier temps jusqu'à ce que je tempère l'expérience que j'ai pu vivre comme enfant placé, surtout concernant une émission nationale où dès que j'ai commencé à parler d'éducateurs formidables, de bons moments et d'un placement salvateur, je n'ai plus eu aucune nouvelle. Il est vrai qu'un livre objectif et pondéré est beaucoup moins vendeur qu'un livre qui descend l'ASE.
Billet n° 661
Le blog Social en question est consacré aux questions sociales et à leur traitement politique et médiatique. Parcours et démarche : ici et là. "Chroniqueur militant". Et bilan au n° 600.
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