Le blog de 2placesassises

Hier à Paris, pendant plus d'une heure, comme dans plusieurs autres villes de France, le siège du Parti Socialiste fut le siège d'une petite agitation.

Vendredi dernier, le cercle de Podemos Paris invitait Lordon et Garcés pour débattre des stratégies du changement politique. Entrer dans les institutions? Ou rester en dehors? Se préparer à lutter? Jusqu'où?

On doit se pincer pour y croire: Ce matin, un collège était occupé par des parents et enseignants pour protester contre sa fermeture prévue en septembre prochain. Les policiers sont venus pour l'évacuer.

Ce dimanche à la radio, on parle beaucoup d'un orage au Parc Monceau qui a foudroyé un enfant, qui est en réanimation. C'est triste, mais on n'y peut rien. Par contre, on ne parle pas du tout du blessé du Cours de Vincennes, blessure conséquente d'une politique choisie, sur laquelle on peut agir. Et à peine d'un canot de migrants trans-Manche.

Ça pète aussi à Bruxelles, et depuis 3 jours, mais c'est seulement aujourd'hui que ça sort!

On a tous vu les images de cette voiture en flammes, du policier encaissant les coups. Comment instrumentaliser un fait complexe. Tout est à voir sur le site du huffington post (http://www.huffingtonpost.fr/2016/05/18/video-voiture-de-police-casseurs-anti-flic-paris_n_10027266.h ) et http://www.arretsurimages.net/breves/2016-05-18/Voiture-police-incendiee-a-Paris-recits-divergents-id19895

Il est fort à parier qu'au delà de quelques effets de manche et d'annonce, les frondeurs ne voteront pas la censure, et la loi passera.

Myriam El Khomri : Interrogée sur Europe 1 et i>Télé, la ministre du Travail, Myriam El Khomri, refuse d'envisager de retirer le projet de loi Travail. «Renoncer à ce projet de loi serait une retraite".

Place de la République, les forces de l'ordre ont détruit les abris en palettes, et renversé les marmites de soupe dans le caniveau.

Le flux des migrants jetés sur les routes par l'embrasement du Moyen Orient et de certains pays d'Afrique, donne lieu à d'odieux marchandages: Erdogan se sert d'eux comme d'une "menace" sur l'UE, surfant sur une opinion publique xénophobe, chauffée par tous ceux qui ont intérêt à la tenir dans la peur de l'autre.