Je suis aide à domicile, celle qu’on appelle « la bonne » ou la « femme de ménage ». Je suis celle qui, à force d’écouter, de consoler, de rassurer, d’aider les autres, oublie de le faire pour elle-même. Demain, je serai debout car j’ai une conscience professionnelle qui m’empêche de céder à la panique malgré l'absence de protection, malgré le contact avec des personnes sensibles. Je suis celle qu’on oublie, et aujourd’hui encore plus.
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